Kidioui vous livre l'analyse du mois de Février 2023, les chiffres et les tendances.
Valeur | Variation | |
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Prix moyen | 30 470 € | +16,2 % |
Remise moyenne | 15,58 % | -13,8 % |
CO2 moyen | 118 g/km | +1,7 % |
Le second tour de piste de l'année 2023 s'avère semblable au premier : le prix d'achat moyen pour une voiture neuve continue de retomber, tandis que les ventes progressent par rapport à 2022. La part de l'essence reste également élevée, ce qui fait bondir le taux moyen de CO2. En revanche, la remise moyenne obtenue marque un coup d'arrêt dans son redressement.
Les ventes remontent, le prix redescend
En février 2023, les acheteurs ont payé leur voiture neuve 30 470 euros en moyenne. Ce budget auto est progression de 16.2% par rapport à celui de février 2022 (+ 4 253 euros). Néanmoins, il poursuit sa baisse initiée au mois de décembre où le pic de 32 795 euros avait été enregistré. Les citadines (21 583 euros) et les modèles essence (26 245 euros) ont été payés le moins cher. À l'inverse, les berlines (33 357 euros) et les modèles électrifiés (34 865 euros) ont couté le plus cher.
Prix moyen des offres plébiscitées par les acheteurs
Quant aux ventes, la Plafeforme Automobile (PFA) comptabilise 126 237 immatriculations de voitures particulières. Une valeur en hausse de 9.4% (+ 10 854 immatriculations) vis-à-vis de février 2022 où on comptait le même nombre de jours ouvrables. Si cette croissance réconforte et encourage, on reste à plusieurs longueurs des chiffres précédant la crise : 172 438 immatriculations en février 2019.
La remise trébuche
Sur cette même période de février 2023, les acheteurs ont obtenu 15.58% de remise en moyenne. Si on l'applique au prix d'achat moyen, cela représente une économie de 5 623 euros. Un coup de pouce avantageux même s'il est en retrait par rapport à la remise moyenne de février 2022 (18.08%). En outre, il revient à la baisse pour la première fois depuis novembre.
Remise moyenne des offres plébiscitées par les acheteurs
Ce pas en arrière de la remise peut s'expliquer en partie par la poussée des SUV. En effet, ils ont représenté 59.38% de parts de marché en février, soit près de 6 achats sur 10, alors qu'ils sont habituellement autour des 45-50%. Et c'est le type de carrosserie le moins bien remisé sur le marché français avec -14.24%, contre par exemple -20.48% pour les citadines. Par contructeur, on a obtenu les meilleures ristournes chez Peugeot (-18.29%), Fiat (-18.19%) et Citroën (-18.06%).
Top 10 : le retour du roi 3008
C'est un petit événement à l'échelle du top 10 : en février, le Peugeot 3008 récupère le leadership après 2 ans et 8 mois d'absence (mai 2020). Bien-sûr, il a atteint plusieurs fois le podium durant cette période mais jamais la médaille d'or. Pour ce faire, il détrône sa petite-soeur e-208 qui retombe en cinquième position. Bousculé depuis décembre, le Dacia Duster revient en force sur la seconde marche tandis qu'un Citroën C5 Aircross boosté par son restylage accroche la troisième.
Dans ce top, on remarque aussi les beaux démarrages de deux modèles 100% inédits : Renault Austral (6) et Peugeot 408 (8). Ce vent de fraicheur semble plaire aux acheteurs. Les derniers stocks attractifs de Kadjar (justement remplacé par l'Austral) jusqu'à -33% permettent aussi son apparition au classement. Enfin, le seul modèle étranger prend la forme du Kia Sportage (9).
L'électrique ralentit
Du côté des énergies, le choix des acheteurs a été bousculé. Déjà en progression au mois dernier, la part de marché des voitures essence a encore augmenté pour atteindre 48.58%. Un bond de 8,5 points par rapport à février 2022 et surtout un niveau qui n'avait pas été atteint depuis août 2020 ! Ce ne sont pas les voitures diesel qui en pâtissent (23.86%) mais bien les électriques : elles reculent à 27.56% de parts de marché, un niveau désormais considéré comme inhabituel.
Part des énergies dans les offres plébiscitées par les acheteurs
Évidemment, avec plus de thermique et moins d'électrique, le taux moyen de CO2 à l'achat d'une voiture neuve flambe. On l'a relevé à 118 g/km, bien au-dessus de sa moyenne de 106 g/km sur l'ensemble de l'année 2022. Comment expliquer ce renversement ? La hausse constante du prix de l'électricité refroidit peut-être les acheteurs, qui sont réticents à s'engager sur le long terme. Un véhicule essence "conventionnel" est plus facile à revendre si on change d'avis plus tard. Sans oublier la récente annonce des prix à la pompe plafonnés.
Le baromètre Kidioui.fr a été établi à partir des données récoltées lors des centaines de milliers de requêtes trimestrielles des internautes en recherche de véhicule neuf et des données fournies dans les 30 000 offres de nos vendeurs partenaires, mises à jour quotidiennement.