Pas plus de 120 km/h pour les utilitaires légers
Après le tabagisme passif en voiture, un nouveau sujet est arrivé aux oreilles des députés européens : la limitation électronique de vitesse pour les VUL, soit les véhicules utilitaires et commerciaux légers. On se situe même à un stade plus avancé puisque la loi, proposée en 2010, vient d’être votée par le Parlement et pourrait être appliquée dès 2014.
Elle prévoit de brider électroniquement tous les utilitaires légers (en-dessous de 3,5 tonnes) pour ne pas qu’ils puissent franchir la barre des 120 km/h. Par ce biais, l’objectif est surtout de réduire les émissions de CO2, la plupart du temps élevées sur ce genre de véhicules surtout si les vitesses maximales autorisées ne sont pas respectées.
Car l’Europe a en tête une moyenne maximum d’émissions de 147 g/km d’ici à 2020. Celle-ci sera calculée sur la totalité du catalogue des constructeurs, avec certains bonus pour les autos vraiment peu polluantes (<50 grammes) qui compteront triple dans le calcul.
Mieux, pour 2025, cette même moyenne sera portée entre 105 et 120 g/km. Autrement dit, les constructeurs situés dans l’UE ont intérêt à développer dès à présent un maximum de véhicules verts s’ils ne veulent pas subir d’amendes ou de restrictions dans quelques années.
La limitation de vitesse pour les VUL est un premier pas dans ce projet européen. Si on suit sa logique, elle pourrait atteindre, dans un second temps, les camions ou les taxis. La question du bridage des véhicules particuliers, quant à elle, est beaucoup plus épineuse. Voyons déjà si le conseil de l’UE adopte le texte concernant les VUL.
Franchement, n’y a t-il pas d’autres priorités en ce moment que le bridage des VUL ? Ce qui est étonnant c’est que tous les VUL ne sont pas concernés à ce que j’ai entendu (ex: Ford Transit).