Lancée quelques mois après sa grande rivale, la Peugeot 208, la quatrième génération de Renault Clio est apparue à la rentrée 2012. Elle avait alors pour rôle de remplacer une troisième génération essoufflée par neuf ans de carrière. Comment le constructeur au losange a-t-il envisagé ce passage de flambeau ? Par la rupture.
En effet, le design de cette Clio IV brise le classicisme des moutures précédentes en apportant beaucoup de dynamisme et des changements à tous les étages : calandre, feux avant, feux arrière, dessin des portières, ligne de toit... Tout est modifié pour donner une allure plus élancée à l'auto. Même le gabarit y participe avec une augmentation de la longueur (4,06 m) et une baisse de la hauteur (-5 cm). On notera quelques particularités esthétiques qui font son caractère comme les poignées arrière invisibles, les feux de jour dans la calandre et le grand losange central.
Comme bon nombre de nouvelles voitures, cette Renault Clio se veut à la fois sobre et simple dans son habitacle et notamment sa planche de bord. Ici, pas d'innombrables commandes ou de dessin complexe mais un panneau central laqué mettant en exergue un écran tactile. À défaut d'être originale, cette présentation est donc ergonomique. L'instrumentation, quant à elle, s'inscrit dans un esprit « sportif » avec trois cadrans imbriqués. Dommage que la qualité des matériaux ne soit pas forcément bonne partout. Enfin, l'habitabilité arrière se situe dans la moyenne. 300 dm3 pour le coffre, en revanche, c'est plutôt volumineux pour la catégorie et c'est tant mieux !
Pas de mal de tête en lisant la liste de motorisations de la Clio IV car elle se veut assez simple. On a principalement le choix entre deux blocs essence (TCe 90 & 120 chevaux) et deux blocs diesel (dCi 75 et 90 chevaux). En marge, on trouve le 1,2l 16v 75 chevaux pour afficher un prix d'appel agressif et le puissant 1,6l TCe 200 chevaux pour la version RS. On remarque donc que les possibilités en matière de puissance moteur ne sont pas très variées mais c'est un choix délibéré de la part de Renault : il n'y a pas besoin de plus pour un usage majoritairement urbain et parfois extra-urbain comme celui que l'on fait d'une citadine. Un avantage certain pour le bilan carbone qui varie entre 3,1-5,2 litres au 100 km pour la consommation et 82-120 g/km pour les émissions de CO2 (sans compter la version RS).
Aisée à conduire en ville grâce à une vraie bonne maniabilité, un poids en baisse et une direction assistée efficace, la Renault Clio est une excellente citadine. Elle peut aussi sagement emmener ses occupants sur autoroute sans perdre en sécurité ni en confort. Par conséquent, on peut parler d'une auto polyvalente. On regrette toutefois que l'insonorisation ne soit pas de meilleure qualité afin de mieux filtrer les bruits du moteur ou des flux d'air à haute vitesse.
Au sommet du segment des citadines depuis de nombreuses années en France, la Clio ne faillit pas à sa réputation avec cette quatrième génération. Elle se montre même plus sexy que jamais dans sa ligne extérieure. Sans aucun doute, elle a encore une longue carrière devant elle...
En ce qui concerne la finition, la Renault Clio est proposée sous 6 gammes : Life, Zen, Intens, GT, Initiale Paris et RS.
Rappelons enfin que la Renault Clio est disponible sous 6 motorisations différentes.
4 blocs essence :
- 1,2l 16v 75 chevaux
- 0,9l TCe 90 chevaux (avec ou sans Stop & Start)
- 1,2l TCe 120 chevaux (boîte de vitesses à double embrayage)
- 1,6l TCe 200 chevaux (boîte de vitesses à double embrayage)
2 blocs diesel :
- dCi 75 chevaux
- dCi 90 chevaux (avec ou sans Stop & Start, boîte manuelle ou à double embrayage)
L'avis Clio des internautes