Antipatinage

Définition

L'objectif principal de l'antipatinage est d'éviter la perte d'adhérence au sol d'une voiture lors d'une phase de démarrage ou d'accélération et/ou lorsque le sol est dégradé. Le terme vient du mot "patiner" que l'on utilise pour désigner une roue qui glisse.

Principe

Si on accélère brusquement, les roues avant (dites motrices) risquent de tourner trop vite par rapport aux roues arrière. C'est là qu'une auto, en raison de ce déséquilibre, se met à patiner. Un sol glissant ou meuble (pluie, verglas, sable...) amplifiera ce phénomène. Via des capteurs et un calculateur, l'antipatinage détermine lorsqu'il faut intervenir en freinant légèrement les roues avant, voire en réduisant la puissance du moteur.

Etat actuel

Beaucoup de constructeurs nomment ASR leur système d'antipatinage. Il est désormais automatique sur toutes les automobiles si bien qu'il est devenu le témoin d'un niveau de sécurité minimum pour une voiture neuve. Et cela sur toutes les catégories de modèles.

Evolution

C'est en 1986 que le premier système d'antipatinage sort des usines. Il constitue alors une nouvelle étape dans la sécurisation active des automobiles. Vingt ans plus tard, c'est un complément parfait à l'ABS et à l'ESP pour garantir une excellente adhérence à tout véhicule.

Anecdote

Le "cousin" de l'antipatinage, c'est l'antidérapage. Celui-ci intervient au même moment, c'est-à-dire lorsque la voiture patine, mais dans un but différent : il rectifie une potentielle perte de trajectoire, surtout fréquente dans les virages.

Info connexe

Si vous voulez en savoir plus sur le rôle des roues motrices dans l'adhérence d'une voiture, rendez-vous sur la page transmission intégrale.