Dites « véhicule à faibles émissions »
L’info décontract’ du dimanche : on ne parlera plus de véhicule propre mais de véhicule à faibles émissions.
Les véhicules propres, c’est fini !
Un amendement à la loi sur la transition énergétique est passé il y a quelques jours. Il ciblait une erreur de langage sur la dénomination des véhicules émettant jusqu’à 95 g/km de CO2. Auparavant on les appelait « véhicules propres », dorénavant il faudra dire « véhicules à faibles émissions ». Ça change tout !
En réalité, même si ce changement d’appellation peut paraître futile surtout avec ce qu’il s’est passé il y a peu sur la réforme des programmes scolaires, il faut avouer qu’il est plus judicieux de qualifier un diesel à 95 g/km de véhicule à faibles émissions plutôt que de véhicule propre lorsqu’on sait rejette des particules fines cancérigènes.
De nombreux constructeurs automobiles se plaignaient également du terme « propre » car il induisait le contraire pour les véhicules émettant plus de 95 g/km, autrement dit des automobiles « sales ». Bref, si elle peut réconcilier tout le monde, cette rectification est la bienvenue.
Une histoire de pastille
Elle fait partie, bien-sûr, d’un programme de plus grande envergure : classer toutes les voitures pour leur attribuer une pastille à coller sur le pare-brise. Ensuite, cette même pastille servira d’autorisation pour circuler dans certains endroits ou en cas de forte pollution. Elle permettre également la nouvelle tarification écologique des péages.
D’après les dernières informations du Ministère de l’Environnement, il devrait y avoir au final trois niveaux : les véhicules à très faibles émissions représentés par les voitures électriques; les véhicules à faibles émissions inférieurs ou égaux à 95 g/km de CO2, 60 mg/km de Nox et 1 mg/km de particules; et puis tout le reste.
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