Hyundai Ioniq

Si vous cherchez une alternative à la Toyota Prius, la voici : Hyundai Ioniq. Lancée en 2016 par le constructeur coréen, il s'agit d'une berline familiale hybride qui est également proposée en plug-in et 100% électrique. Alors quasiment seule sur le marché, la Prius est donc rejointe non pas par une mais trois nouvelles concurrentes...

Premier parti pris de cette Ioniq : ne pas trop se distinguer sur le plan du style. La berline de 4,47 mètres essaye en effet de se rapprocher de ce qui se fait actuellement sur le marché pour plaire au plus grand nombre. Alors elle comporte tout de même quelques originalités mais elles sont beaucoup moins présentes que sur sa rivale japonaise. Le hayon bénéficie notamment d'un traitement particulier mais c'est surtout pour obtenir le meilleur Cx possible (0,24) car il est déterminant dans la baisse de la consommation.

On retrouve cette recherche de sobriété dans l'habitacle avec une planche de bord simple et épurée où tout tombe naturellement sous la main. L'écran tactile mesure 8 pouces, la qualité des matériaux est moyenne mais les assemblages sont impeccables. À l'avant comme à l'arrière, on profite du gabarit généreux de la Hyundai Ioniq et il y a de l'espace en hauteur et en largeur. Le coffre de 443 litres, quant à lui, suffit pour la plupart des usages. Mais attention, il diminue nettement en contenance si des batteries sont logées sous son plancher.

Ce qui nous permet d'en venir aux motorisations. L'auto coréenne est proposée en trois versions distinctes. Sur l'hybride et l'hybride rechargeable, un bloc essence 1,6l GDi de 105 chevaux fonctionne de pair avec un moteur électrique. Celui-ci propose soit 43,5 chevaux (3.4l au 100 km et 79 g/km de CO2), soit 61 chevaux (1.1l au 100 km et 26 g/km de CO2) lorsqu'il est rechargeable. Dans le second cas, l'autonomie en mode tout électrique est de 63 kilomètres (NEDC). Pour en avoir plus, il faut opter pour la Ioniq troisième du nom.

Elle embarque uniquement un bloc électrique de 88 kW (120 chevaux) et pousse l'autonomie à 250 kilomètres (NEDC). C'est mieux mais dépassé face aux citadines Renault ZOE et Opel Ampera-e qui proposent dorénavant le double. Le rechargement total des batteries prendra alors une dizaine d'heures sur une prise domestique, tandis que les émissions de CO2 et la consommation sont ramenées à zéro.

Sur route, la Hyundai Ioniq propose le comportement traditionnel d'un véhicule hybride, axé sur la douceur et le confort. On peut la malmener et même activer un mode « sport » mais cela va à l'encontre de l'objectif initial : consommer le moins possible. Si la direction est assez floue, la boîte à double embrayage reste facile à prendre en main et agréable à l'usage.

Pour une première sur le marché de l'hybride, c'est plutôt réussi. La Hyundai Ioniq affiche un design plus consensuel qu'une Prius tout en proposant des prestations similaires en termes de confort et de consommation. En électrique, c'est plus mitigé : l'autonomie ne rivalise pas suffisamment avec la concurrence.