La carrosserie-batterie par Volvo
En association avec l’Imperial College of London depuis trois ans et demi, Volvo, constructeur premium de véhicules très sécurisants, vient de dévoiler sa nouvelle invention : la carrosserie-batterie. La firme suédoise lui attribue trois avantages : moins de poids, plus d’espace, plus d’autonomie.
Une auto Volvo en carbone
Pour réaliser cet exploit, Volvo a recouvert le capot, le toit et les portières d’une S80 via une matière connue pour ses bienfaits : la fibre de carbone. Non seulement 50% plus légère que l’acier, cette dernière est tout aussi résistante et peut, par dessus le marché, emmagasiner de l’énergie électrique.
Elle effectue cela via des supercondensateurs jouant le rôle de « mini-batteries ». Autrement dit, aucune autre réserve d’énergie, qu’elle soit pour rouler ou pour alimenter le réseau électrique de la voiture (la batterie classique) n’est nécessaire.
Poids en baisse, autonomie en hausse
Le résultat ? La masse d’une ou plusieurs batteries lithium-ion n’est plus à prendre en compte, tandis que l’espace qu’elle(s) occupai(en)t est libéré. Une bonne nouvelle pour le volume de coffre des autos vertes qui était le plus souvent sacrifié.
Via cette diminution du poids, c’est également l’autonomie qui augmente. Volvo annonce 130 kilomètres en tout électrique (soit 0 g/km de CO2) pour sa S80, une auto déjà lourde sur le papier ! Donc si une citadine venait à utiliser cette technologie, cela pourrait devenir vraiment intéressant. Sans parler des possibilités en cumulant les deux systèmes.
Plus fragile qu’une voiture neuve standard ?
Un problème inhérent au rôle initial de la carrosserie, la protection, laisse toutefois sceptique. Que se passe t-il si un impact ou une collision vient détériorer la surface en fibre de carbone et donc le réseau électrique de l’auto ? On ne peut plus rouler ? Faut-il tout changer ? Des questions auxquelles Volvo ne peut encore répondre.
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