Citroën C4 Picasso II : quelles sont les nouveautés ?

Maintenant que l’ébullition autour de la commercialisation (en juillet) est passée, il est temps de voir ce qu’on obtient réellement en déboursant le prix C4 Picasso. Se distingue-t-il de la précédente génération, et surtout, se distingue-t-il du Renault Scénic ?

La première nouveauté délivrée par le C4 Picasso II se situe au niveau stylistique. Comme l’avait fait la première mouture avec le Xsara, cette seconde version marque une rupture : le design change du tout au tout et se montre très original, à l’image du bloc optique avant, presque effacé.

Il se répartit sur deux petits étages avec, au-dessus, les feux de jour à LED et, en-dessous, les phares classiques. L’éternel double chevrons, qui trône dorénavant toujours en bout de capot sur un modèle Citroën, est aussi mis-en-scène de manière différente puisqu’il vient coiffer les feux.

La seconde nouveauté, c’est le grand « C » chromé qui encadre les vitrages. Il rend le profil de ce C4 picasso plus dynamique. Enfin, la troisième nouveauté stylistique, c’est les feux arrière 3D, fins et profonds, qui sont incorporés au hayon.

Ok, le C4 Picasso II, c’est un monospace qui ne ressemble à aucun autre. Mais qu’en est-il de la présentation intérieure et de l’habitabilité/modularité ?

Assis à la place du conducteur, on ne peut qu’être impressionné par l’efficacité de la planche de bord. Futuriste (que des écrans, du tactile…) et épurée, elle est en plus construite sur des matériaux de bonne facture.

À l’arrière, pas de jaloux comme sur la précédente génération : les trois sièges sont de la même largeur. Ils se coulissent, s’inclinent et se rabattent. Cette dernière manipulation fait passer l’impressionnant volume de coffre de 537 à 630 dm³.

Pour finir, l’aspect routier. Ultra confortable mais pataud, le C4 Picasso I ne faisait pas l’unanimité. Avec le numéro 2, Citroën entend mettre tout le monde d’accord. On retrouve en effet davantage de dynamisme au volant, notamment en matière de direction. Pour la vivacité, mieux vaut opter pour 115 chevaux ou plus.

Plus beau, plus qualitatif, plus agile et aussi confortable que l’ancienne version, le Citroën C4 Picasso II frappe très fort et incarne, on peut le dire, le meilleur monospace français. Est-ce suffisant pour chiper sa place de leader au Scénic, si cher au cœur des usagers ?