La fin des voitures à Paris en 2030, est-ce possible ?
Le plan climat prévoit la fin des voitures essence et diesel à Paris d’ici à 2030. Cela va-t-il vraiment arriver ?
Plus d’essence et de diesel à Paris d’ici à 2030
On l’a appris hier, hormis instaurer une nouvelle prime à la casse 2018, le plan climat veut en finir avec les véhicules thermiques dans la capitale française d’ici à 2030. Les voitures diesel seraient les premières à disparaître des rues parisiennes, en 2024. Puis ensuite, la fin des voitures essence arriveraient six ans plus tard, en 2030.
Néanmoins, la maire de Paris Anne Hidalgo précise qu’il ne s’agit pas de les interdire à cette date mais d’un objectif à atteindre dans l’optique d’une empreinte carbone neutre et d’une énergie 100% renouvelable d’ici à 2050. Des missions également acceptées par d’autres capitales européennes comme Berlin et Copenhague.
Quelles alternatives ?
Mais tout cela est-il réellement possible, c’est la question qu’on peut se poser tant l’échéance paraît proche. D’après le porte-parole du CCFA (Comité des Constructeurs Français d’Automobiles), ce délai parait court sachant qu’une voiture thermique a une durée de vie d’environ 15 ans. Il aurait donc fallu arrêter d’en produire il y a deux ans !
On peut également s’interroger sur les alternatives proposées aux franciliens pour remplacer leurs véhicules thermiques. On en compte principalement deux : les transports en commun et la voiture électrique. Sont-ils suffisants ? Peuvent-ils supporter cette rapide transition ? Si le projet du « Grand Paris Express » peut rassurer (un nouveau métro autour de Paris), la puissance du réseau électrique et le nombre de bornes de recharge beaucoup moins…
Crédits photos : Ouest-France
Donnez votre avis :