DDiS (Suzuki)

Définition

Suzuki n'est pas différent de tous les autres constructeurs : il donne des noms spécifiques à ses moteurs. Parfois parce qu'ils sont vraiment uniques, parfois uniquement pour se différencier de la concurrence. Le DDiS est l'un de ces derniers. Plus précisément, c'est le bloc qui constitue la majorité de l'offre diesel du constructeur japonais.

Principe

Comme tout autre moteur thermique diesel, on l'alimente donc avec du gazole, qui se consomme moins rapidement en roulant que du sans plomb avec un bloc essence. Toutefois, un DDiS coûtera plus cher à l'achat. Il ne devient ainsi rentable que si l'on effectue un certain nombre de kilomètres par an. Il dégage également - en théorie - moins de CO2, ce qui s'avère indispensable sur les "gros" modèles lourdement malusés.

Etat actuel

Non sélectionnable sur les petites autos où il ne présente pas vraiment d'utilité, le DDiS a existé dès la Suzuki Swift en 75 chevaux. Néanmoins, aujourd'hui, on ne le trouve plus qu'en occasion ou sur le SUV S-Cross en neuf, la marque japonaise préférant se consacrer à l'essence ou à la micro-hybridation SHVS depuis le déclin du diesel.

Evolution

L'unijet turbo diesel (JTD) est le moteur à l'origine du DDiS. D'origine Fiat, ce bloc a été repris chez de nombreux constructeurs et équipe également aujourd'hui des autos italiennes et américaines. On peut donc dire que des motorisations comme le TDCi chez Ford ou le Multijet chez Fiat sont des cousins rapprochés du DDiS.

Anecdote

Grâce à ses partenariats solides avec d'autres grands groupes, son déploiement massif au quatre coins de la planète et sa force dans l'univers du deux-roues, Suzuki est un constructeur performant, et ce malgré la crise. Pour preuve, il modernise actuellement toute sa gamme voiture européenne en s'adaptant aux besoins locaux : minispaces, crossovers...

Info connexe

Chez Suzuki, si vous n'optez pas pour un DDiS, ce sera un VVT ou, plus récemment, Boosterjet.