DS DS3 Crossback

Fin 2018, DS Automobiles présente son DS3 Crossback. Petit-frère du DS7 Crossback, il est nettement plus court (4.12 mètres) et se positionne sur le segment des SUV urbains premiums où il retrouve l'Audi Q2 et le Mini Countryman.

Sa plateforme e-CMP est inédite et c'est le premier modèle PSA à l'utiliser. Aussi bien compatible avec une architecture thermique qu'électrique, elle permet au DS3 Crossback de jouer sur les deux tableaux. Fin 2019, il proposera ainsi une version zéro émission de 136 chevaux baptisée « E-Tense ». Son autonomie devait atteindre 300 km selon le nouveau cycle WLTP.

En matière de style, le DS3 Crossback ose beaucoup. S'il reprend quelques attributs de son grand-frère ou de la DS3 comme la calandre hexagonale, le toit flottant et le jonc chromé arrière, on observe surtout de grosses nouveautés : les projecteurs avant torturés, la signature LED verticale en forme de vague ou encore l'aileron de requin sur le pied milieu. Cerise sur le gâteau : les poignées de portes affleurantes façon Tesla. Du jamais vu sur un SUV urbain !

À l'intérieur du DS3 Crossback, la claque visuelle persiste avec cette console centrale faite de cinq losanges chromés qui s'imbriquent les uns dans les autres. Au-dessus, un large écran tactile de 10,3 pouces et sur la gauche une instrumentation 100% numérique avec affichage tête-haute. Cette débauche de technologie baigne dans une enveloppe luxueuse avec des matériaux nobles et des décors dignes de la haute couture. Comme sur le DS7, il est d'ailleurs possible de personnaliser sa planche de bord selon plusieurs ambiances qui portent le nom de grands quartiers parisiens : Opera, Rivoli, Bastille, Montmartre...

Sur la banquette arrière, l'espace ne manque pas aux genoux surtout pour un véhicule aussi compact que celui-ci. En revanche, l'aileron de requin au niveau de la vitre accentue l'impression d'enfermement. Tout le monde ne sera pas convaincu. Côté chargement, le coffre affiche un volume de 350 litres, c'est-à-dire dans la moyenne.

Hormis la version 100% électrique citée précédemment, le DS3 Crossback fait corps avec des motorisations thermiques de dernière génération. Elles prennent la forme des blocs PureTech 100, 130 et 155 chevaux en essence et des blocs BlueHDi 100, 130 chevaux en diesel. C'est suffisant pour les usages du quotidien mais une version « sport » avec quelques équidés supplémentaires n'aurait pas été illogique à ce niveau de prestations. L'Audi Q2 grimpe par exemple à 190 chevaux.

Le second modèle développé sous l'ère DS va faire parler. Osant un look encore plus original que son grand-frère, le DS3 Crossback se veut tout aussi luxueux et dégaine même une version électrique. Sur un segment de niche comme celui des petits SUV premiums, le pari est aussi risqué qu'intéressant. On adore...ou on déteste !