Assurance auto et covoiturage : ça fonctionne comment ?

Le prix de l’essence, l’usure de la voiture et l’entretien amènent de plus en plus d’usagers de la route à pratiquer le covoiturage : un concept original qui permet aux conducteurs de faire beaucoup d’économies. Les principaux intéressés sont les personnes qui souhaitent partager leurs frais de déplacement (travail, vacances, week-end…).

Cependant, il est important de se renseigner quant aux responsabilités et aux risques que chacun pourrait encourir. En apparence, ce mode de transport n’affecte en rien le contrat d’assurance auto souscrit par le conducteur principal. Cependant, quelques points souvent oubliés méritent un petit rappel.

Dans le cadre du covoiturage, que l’on prévoit de conduire soi-même ou de laisser le volant à un tiers, il faut tout d’abord informer son assureur de sa démarche. Pourquoi ? Afin de vérifier que son contrat d’assurance couvre l’ensemble des risques qui peuvent être liés au covoiturage.

Par exemple, en cas d’accident et de dommages corporels des passagers, la formule d’assurance auto doit prendre en charge l’indemnisation grâce à la garantie responsabilité civile. Puis, le conducteur peut lui aussi être indemnisé si son contrat d’assurance auto comprend une garantie, parfois facultative, permettant de couvrir les dommages du conducteur.

Ensuite, les bagages et objets des covoiturés ne sont couverts que si une garantie spécifique a été souscrite. Cette dernière est, dans la plupart des cas, facultative. Enfin, concernant les dommages matériels causés au véhicule, leur remboursement dépend également de la formule d’assurance auto souscrite.

Si le covoiturage est un mode de transport à la mode depuis quelques années, il n’en reste pas moins soumis aux règles de l’assurance auto. Ainsi, se renseigner sur sa formule actuelle (garanties, franchise) et réaliser un devis assurance auto en ligne afin de la réévaluer si besoin sont deux choses primordiales. Prêter le volant, oui, mais en vérifiant que son contrat le permet.