Les nouveautés du contrôle technique 2018
À compter du 20 mai prochain, le contrôle technique que nous connaissons est sur le point d’être transformé et son prix risque de subir une hausse de 15 à 20%…
Un contrôle technique plus complet et plus sévère
Le nouveau contrôle technique sera composé de 139 défaillances mineures, 340 défaillances majeures et 127 défaillances critiques. En raison de ces contrôles plus poussés, le nombre de contre-visites devrait exploser ! Autre mesure importante, si une défaillance critique est détectée, on dispose de seulement 24 heures pour procéder à la réparation sinon c’est l’immobilisation du véhicule. Il devient donc primordial d’anticiper son passage afin d’éviter les mauvaises surprise !
Les défaillances mineures = pas de contre-visite
Au nombre de 139, ces défaillances n’ont pas d’impact direct sur la sécurité ou sur l’environnement. Aucune contre-visite à subir, donc, mais il faut en revanche procéder aux modifications demandées, comme le précise le code de la route. Quelques exemples : jeu mineur des rotules ou de la colonne de direction, légère fuite moteur, témoin défectueux, vitesse de clignotement des feux de détresse non conforme…
Les défaillances majeures = contre-visite dans les 2 mois
Par opposition aux défaillances mineures, ces défaillances peuvent mettre en danger les usagers de la route et peuvent être néfastes pour l’environnement. Toutefois, cela ne signifie pas que le véhicule est bon pour la casse automobile ! Si une défaillance de ce type est détectée, il faut effectuer les réparations et prendre rendez-vous une nouvelle fois pour la contre-visite. Le délai est de 2 mois. 340 points de contrôles sont concernés, parmi lesquels des disques de freins usés, des feux de croisement défectueux, un défaut d’éclairage de la plaque d’immatriculation…
Les défaillances critiques = réparation à effectuer dans la journée !
Au nombre de 127, ces défaillances représentent un danger immédiat pour la sécurité routière ou pour l’environnement. Si une seule est repérée, le véhicule devra être réparé dans les 24 heures. Inutile de préciser qu’il sera compliqué voire impossible pour l’automobiliste de prendre rendez-vous chez son garagiste, d’effectuer les réparations et de ramener son véhicule au contrôle technique dans la journée. Une loi qui risque donc de faire jaser…
Si ce délai est dépassé, le véhicule est immobilisé et ne peut donc plus être utilisé. Théoriquement, il faudra alors le remorquer pour le transporter chez le garagiste et effectuer les réparations. Si le véhicule est remis en circulation, celui-ci roulera dans l’illégalité. D’après les estimations, 4% des véhicules sont concernés par ce type de défaillances. Elles peuvent prendre la forme suivante : fuite de carburant (risque d’incendie), feux stop défectueux, pneus en mauvais état, plaquettes de frein trop usées, absence de rétroviseur, jeu excessif dans la direction, carrosserie mal fixée ou endommagée, Siège mobile ou impossible à fixer, pot d’échappement mal fixé, porte qui ferme mal…
Vous l’aurez compris, si on doute du fait que son véhicule puisse passer le nouveau contrôle technique sans encombre, mieux vaut anticiper et procéder aux réparations avant de prendre rendez-vous. Si le véhicule est ancien et qu’on ne souhaite pas dépenser une fortune, on a également la possibilité d’utiliser des pièces détachées d’occasion. De plus, rien n’oblige à réparer soi-même son véhicule : on peut simplement demander à un garagiste d’utiliser ces pièces de réemploi. Depuis le 1er Janvier 2017, il est dans l’obligation de proposer des pièces de ce type si on en fait la demande (en savoir plus).
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