C’est la fin des PV de stationnement en 2018 !

Au 1er janvier 2018, les PV de stationnement n’existeront plus. Cela signifie qu’on va ne plus payer d’amende ? Pas vraiment…

Un nouveau format de stationnement payant

Décidément, c’est une période mouvementée pour l’automobile ! Après la nouvelle prime à la casse et le barème bonus-malus écologique mis à jour, voici une refonte du système de stationnement payant. Le principal changement ? Un statut modifié pour l’amende perçue en cas de non-paiement : elle ne correspond plus à un PV (Procès Verbal) mais à un FPS (Forfait Post-Stationnement).

Concrètement, qu’est-ce ça change ? Ce n’est plus l’État qui gère les contraventions mais les communes elle-même. Le montant unique de 17 euros appliqué partout en France lorsqu’on ne passait pas par la case horodateur est donc de l’histoire ancienne. Dorénavant, chaque ville va pouvoir fixer son propre montant et si certaines annoncent déjà rester sur la même somme, d’autres vont la doubler voire la tripler !

Fini l’amende unique de 17 euros

C’est par exemple le cas à Paris où le montant maximum de l’amende va grimper jusqu’à 50 euros. Dire qu’on se plaignait déjà en 2011 lorsque le PV de stationnement passait de 11 à 17 euros ! La plupart des grandes municipalités comme celles-ci vont appliquer des tarifs dégressifs en fonction des zones de stationnement, avec généralement le même principe : plus on s’éloigne du centre, moins l’amende est chère.

Enfin, ce qui change aussi avec cette réforme du stationnement payant, c’est l’interlocuteur auquel il faut s’adresser en cas de contestation. En effet, au cas où un automobiliste désire mettre en cause la valeur de son amende, il faut désormais prendre contact avec la mairie de sa ville. Pas sûr que ceux qui y travaillent soient ravis…

Crédit photo : Ville de Montpellier