La CLCV face à l’enfer du stationnement urbain
S’il y a bien un problème dont nos camarades du blog scooter ne souffrent pas, c’est le stationnement en ville. Entre le manque de places flagrant et le prix à l’heure exorbitant, tout automobiliste a forcément ressenti cette impression d’exclusion lors de son passage dans une des plus grandes villes de France. C’est clair, garer sa voiture neuve est devenu au fil des années un véritable enfer. L’association nationale de consommateurs et usagers (CLCV) a enquêté sur ce phénomène. Le résultat est sans appel : les variations de prix enregistrées vont du simple au triple. Pire, dans 20% des cas, ils ne sont même pas indiqués.
Paris est un exemple très parlant. Les dispositifs de mobilité urbaine comme le Vélib, l’Autolib et les diverses législations y compliquent de plus en plus la vie des voitures, ce qui ne facilite pas la démarche des mandataires. Les nombreux parkings souterrains mis en place ne soulagent guère cette situation, puisqu’ils sont eux-mêmes débordés. En outre, la CLCV a repéré des tarifs de stationnement très élevés, notamment à Paris, allant de 8,80€ pour 2 heures, 15€ pour 4 heures, voir 38€ pour 24 heures. Et dire que c’est la Mairie de Paris, par l’intermédiaire de Vinci, qui dicte ces prix ! Le message est clair : circuler en voiture à Paris n’est pas rentable. Seul un résident bénéficie de tarifs préférentiels dans les quelques rues qui englobent son domicile.
A ce problème, la CLCV répond en trois temps. En premier lieu, elle réclame l’instauration de tarifs globaux dans les grandes villes françaises à travers des zones de stationnement intelligemment localisées. En second lieu, il lui semble essentiel que ces zones proposent une transparence globale (tarifs et places disponibles) via des panneaux ou des applications mobile. Enfin, en troisième lieu, l’usager auto doit être capable de comparer facilement les prix sur internet. S’il est sûr que ces propositions seront soutenues par un grand nombre, seront-elles seulement entendues ?
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