L’automobile au gaz naturel gagne-t-elle du terrain ?
Année après année, le nombre de véhicules mi carburant mi électrique en circulation gonfle : Toyota dévoile sa Yaris hybride et son Auris hybride après sa célèbre Prius, Peugeot conçoit plusieurs modèles HYbrid4… Dans le cadre de ces véhicules verts, on a aussi le 100% électrique comme les Z.E. de chez Renault, la pile à combustible (hydrogène) à l’essai chez Hyundai et même le gaz naturel pour Fiat.
Relativement mineur sur le marché car très peu de stations-service proposent ce type d’énergie, le gaz naturel devrait pourtant beaucoup se développer dans les prochaines années, notamment grâce à l’exploitation de plus en plus adroite du gaz de schiste et de la phase de « stagnation » dans laquelle se trouve l’électrique.
On parle en effet d’une progression du simple au double pour le parc de véhicules fonctionnant au gaz naturel : alors qu’ils sont 18 millions environ à l’heure actuelle, ils devraient passer à 35 millions d’ici sept ans, soit en 2020. Ce sont notamment les véhicules effectuant de longs trajets, comme des cars ou des camions, qui devraient évoluer.
Alors que c’est sur le continent asiatique qu’on utilise actuellement le plus de gaz naturel pour l’automobile, le constructeur européen Fiat a dit « oui » à cette technologie. Et cela surtout parce que ce gaz est beaucoup plus simple – et beaucoup moins couteux – à extraire et à transporter que l’hydrogène.
Toutefois, contrairement à d’autres, le constructeur italien conserve toujours l’électrique dans son viseur et compte passer au gaz naturel de manière non permanente. Il a en tête tout particulièrement des routes capables de recharger directement les voitures en circulation.
Donnez votre avis :