Toyota Aygo

De la triplette ponctuelle Peugeot, Citroën et Toyota, c'est la firme Japonaise qui dégaine la première. En effet, sa petite puce dénommée Aygo a été construite dans le cadre d'une alliance temporelle des genres entre les trois constructeurs, avec la Citroën C1 et la Peugeot 107. « Aygo », jeux de mots avec l'expression anglaise « I go » s'est emparée des grandes cités européennes en juin 2005. Tout comme ses sœurs jumelles, elle est la synthèse de presque 2000 ans d'évolution technique et sociale.

Malgré le fait qu'elle soit l'une des plus courtes du marché, la Toyota Aygo n'en reste pas moins une vraie citadine. Une structure travaillée, des porte-a-faux très courts ainsi que des voies plantureusement larges contribuent au punch de la ligne. Notons que sa calandre, ses phares, ainsi que ses feux arrières lui sont propres (par rapport à la C1 et la 107) et que sa petite bouille est vraiment craquante. Par ailleurs, la Toyota Aygo est la seule des trois qui peut se pavaner d'être disponible en 3 ou 5 portes, les deux portes arrière s'intégrant parfaitement au design de la carrosserie. Vous pourrez bénéficier d'une sélection de trois coloris de peinture, selon vos envies. Enfin, les espaces de rangements n'ont pas été zappés. En additionnant le tout, on obtient 25l, bien répartis sur l'ensemble de la voiture, qui vous permettront d'emporter vos petites affaires.

Introduisons-nous dans la galaxie Aygo. Lilliputienne certes, mais dotée d'une habitabilité remarquable. Les plastiques sont un peu durs et l'équipement rudimentaire mais à ce prix-là, il n'y a pas mieux. D'autant plus que le design de la Toyota Aygo est agréable à l'image de ses compteurs ronds, l'ergonomie impeccable, notamment celle des places arrière qui sont vraiment pas mal pour une micro-citadine, et enfin le coffre n'est pas si petit que l'on croirait, de 139 l à 775 l sièges arrière rabattus. Seul le seuil de chargement est un peu haut, crash test oblige.

A mini-voiture, mini-moteur. Comme moulin d'origine, Toyota a choisit un 3 cylindres essence de 68ch pour sa jolie Aygo qui sur le papier a l'air un peu léger. Toutefois, une fois sur la route, il se révèle souple, étonnement vigoureux pour un bloc si peu puissant et offre surtout un son luciférien inopiné. On se croirait presque dans une Porshe Carrera. De plus, il ne consomme rien, 4.6l seulement aux 100km pour la version essence.

Son comportement est lui aussi imprévisible. Effectivement, l'engin est à son aise en ville et se glisse avec aisance dans les petites rues. Néanmoins, loin de son terrain de prédilection, la Toyota Aygo surprend de par la qualité de sa tenue de route notamment grâce à un châssis très sain et de bonnes suspensions qui garantissent une sincère qualité d'amortissement. Vous l'a maintiendrez également bien entre vos mains sur autoroute.

Sur le plan de la sécurité, les équipements de base comme la direction à assistance électrique, les coussins gonflables frontaux ou l'ABS sont de série sur toutes les gammes. Les ceintures de sécurité sont équipées de prétentionneur et limiteur de force. Et enfin, la Toyota Aygo s'est vue accordée 4 étoiles sur 5 aux test EuroNCap. Un bon petit ensemble qui nous garantie une certaine fiabilité de conduite.

Urbaine dans l'âme, taillée pour se faufiler partout dans les villes, elle se gare dans un mouchoir de poche. Additionnons à cela des sonorités sportives et un confort non-négligeable, la Toyota Aygo est faite pour les jeunes, ou pour ceux qui le sont resté dans leur tête et qui ne veulent pas forcément se ruiner dans une voiture.