Opel Karl Rocks

Un après la Karl, Opel lance la Karl Rocks, déclinaison « SUV » du modèle. La recette est la même que celle employée sur l'Adam avec des changements esthétiques avant tout, qui viennent offrir une alternative plus musclée à la version originale.

Sur le papier, donner plus d'originalité au modèle n'est pas une mauvaise idée car certains pouvaient trouver qu'il en manquait. On retrouve les principaux ingrédients du véhicule baroudeur sur cette Opel Karl Rocks avec les sabots aluminium avant/arrière, les barres de toit, les protections supplémentaires (passages de roues, bas de caisse) et les jantes spécifiques. La hauteur de caisse a également été surélevée de 18 mm pour donner une position de conduite un peu plus haute, comme sur un 4x4.

À l'intérieur, il y a bien moins de différences vis-à-vis du modèle original. Seule la sellerie au motif « nid d'abeille » est spécifique. Cette Karl Rocks propose donc une planche de bord ergonomique où le nombre de boutons est réduit au minimum à l'aide d'un écran tactile central. Compatible Apple Carplay et Android Auto, celui-ci permet de se connecter à de nombreux smartphones différents. L'habitabilité arrière est plutôt généreuse pour un véhicule de cette taille (3,67 m) et le volume de coffre peut être « gonflé » jusqu'à 1 013 litres au besoin. En configuration classique (banquette non rabattue), il faudra se contenter de 195 litres.

Une motorisation plus puissante sous le capot ? Un système de motricité améliorée ou une transmission intégrale ? Il n'en est rien. L'Opel Karl Rocks n'évolue pas sur le plan mécanique, ce qui est, il faut bien l'avouer, plutôt décevant. Elle sera donc animée par le bloc essence trois cylindres 1.0l de 75 chevaux du modèle initial. Ce dernier a au moins l'avantage de se montrer sobre (104 g/km CO2) et peu gourmand en station-service (4,5 litres au 100 km).

Qui dit zéro changement mécanique, dit zéro changement sur le comportement routier. La Karl Rocks reste donc une pure citadine, avec son diamètre de braquage réduit et sa direction sur-assistée facilitant les manoeuvres et la progression dans un trafic urbain encombré. Pour ce qui est de s'aventurer en dehors de la ville, c'est également possible dans un niveau de confort acceptable, du moment qu'on reste sur le bitume. En effet, malgré son nom, cette auto n'est pas faite pour aller à la rencontre des rochers !

L'Opel Karl Rocks a revêtu son habit d'aventurière pour séduire les amateurs de crossover mais reste bel et bien une voiture entièrement dédiée à la ville. Sa taille réduite, sa praticité et son petit trois cylindres essence en font son domaine de prédilection.