La fiche modèle ASX
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- Les finitions ASX :
Le Mitsubishi ASX fait partie du segment des SUV compacts aux côtés de nombreux autres modèles comme le Nissan Qashqai. Il a été lancé assez tardivement sur ce marché (2010) mais a donné naissance à deux « clones » français, les Peugeot 4008 et Citroën C4 Aircross, qui se sont en effet servis de sa plate-forme et de son intérieur. Le véhicule japonais s'est refait une beauté en 2013 en modifiant quelques éléments. Au final, son design est relativement classique, avec une face avant (grosse calandre en trapèze, feux effilés) qui s'avère toutefois intéressante.
Avec ses 4,30 mètres de long, l'ASX n'est pas le plus long du segment. Cette longueur contenue lui permet de rester maniable, facilement braquable en ville et elle n'ampute pas trop sur le volume de coffre (419 dm3, dans la moyenne basse) ou l'espace généreux offert par les places arrière. Dommage que ces bons points soient ternis par l'ambiance très triste de la planche de bord, qui emploie par-dessus le marché beaucoup de plastiques durs. Heureusement, les assemblages sont de bonne facture et permettent à l'ensemble de rester convenable pour un véhicule de cet acabit.
Si on fait le choix de prendre le volant du Mitsubishi ASX, il faudra opter pour une des quatre motorisations disponibles. Tout d'abord, un bloc essence 1,6l de 115 chevaux, surtout présent pour afficher un prix d'attaque agressif. Il est néanmoins à peine malusé (133 g/km de CO2). Ensuite, trois blocs diesel 1,8l et 2,2l répartis entre 115 et 150 chevaux. Ce sont eux qui consommeront évidemment le moins (de 5 à 7 litres au 100 km en cycle mixte). De plus, ils seront peu ou pas assujettis au malus écologique (de 119 à 132 g/km), sauf pour la version la plus puissante (147-153 g/km).
Ces blocs gazole soulèvent aisément la tonne et demie de l'ASX et se montrent agréables à l'usage, via un fort couple disponible très tôt, un silence de fonctionnement et de bonnes performances à haute vitesse. Dans cet exercice, l'accélération de 0 à 100 km/h se fera en à peine plus de dix secondes et la vitesse maximale oscillera entre 189 à 198 km/h.
Boite automatique à six rapports (avec le 2,2l) et transmission intégrale (quatre roues motrices) sont également de la partie sur ce Mitsubishi ASX. Il y en aura donc pour tous les gouts : ceux qui envisagent d'effectuer un peu de hors-piste et ceux qui apprécient le confort d'un passage de rapports automatique. Bonne nouvelle : celui-ci est de qualité avec une transition douce, une utilisation ludique (palettes au volant) et un niveau d'influence relativement bas sur la consommation de carburant.
Discret mais efficace, l'ASX est un outsider de qualité sur le marché des SUV compacts. S'il ne dégage pas une très forte personnalité, on lui reconnait un bon niveau de prestations que cela soit en termes d'habitabilité, de comportement routier ou d'équipements. Dans ce dernier domaine, le véhicule japonais se montre très compétitif face à la concurrence européenne et c'est un critère non négligeable, d'autant plus ces dernières années.
En ce qui concerne la finition, le Mitsubishi ASX est proposé sous 4 gammes : Inform, Invite, Intense et Instyle.
Rappelons enfin que le Mitsubishi ASX est disponible sous 4 motorisations différentes.
1 bloc essence :
- 1,6l 115 chevaux
3 blocs diesel :
- 1,8l DI-D ClearTec 115 chevaux (boîte manuelle avec ou sans transmission intégrale)
- 1,8l DI-D ClearTec 150 chevaux (boîte manuelle avec transmission intégrale)
- 2,2l DI-D ClearTec 150 chevaux (boîte automatique avec transmission intégrale)
L'avis ASX des internautes