Hyundai i10

Avec des autos bien plus rationnelles et qualitatives qu'auparavant, Kia et Hyundai envahissent avec succès le marché européen. Sur le segment des mini-citadines, on retrouve la Kia Picanto et la Hyundai i10. Cette dernière a bénéficié d'une seconde génération en 2013 qui a grandement modernisé son image.

Aussi petite qu'une Renault Twingo ou qu'une Peugeot 108 (3,66 mètres de longueur), la voiture coréenne cible les foyers à la recherche d'un second véhicule pour les "petites courses" et autres trajets urbains du quotidien. Mais elle vise également les ménages désireux de dépenser moins de 13 000 euros pour une auto neuve. L'i10 profite d'un design simple mais efficace via l'utilisation de formes dynamiques pour la carrosserie et le bloc optique. On apprécie également ses feux de jour en boomerang qui encadrent les antibrouillard.

Même constat dans la partie intérieure : pas d'extravagance ou d'originalité particulière mais un look et une ergonomie appréciables. La qualité des matériaux et des assemblages est bien meilleure que sur la génération précédente. Avec le troisième niveau de finition, on peut profiter d'une teinte bicolore (planche de bord, siège et contre-portes). Enfin, cette Hyundai i10 a également le mérite d'offrir de nombreux rangements à bord.

Côté habitabilité, justement, les places arrière sont suffisantes pour deux adultes et le volume de coffre affiche un joli score de 252 litres. Une capacité impressionnante pour la catégorie et bien meilleure que la concurrence (219 litres pour la Twingo et 180 litres pour la 108). Ne cherchez toutefois pas à bouger la banquette pour augmenter cette contenance, elle n'est pas coulissante.

Deux moteurs à essence accompagnent l'i10 : un petit 1,0l de 66 chevaux - essentiellement présent pour créer un prix d'appel très bas - et un plus confortable 1,2l de 87 chevaux. Ce bloc volontaire et peu bruyant a fait ses preuves sur la génération précédente. Il animera correctement la petite coréenne en milieu urbain et lui autorisera une certaine polyvalence avec de bonnes performances sur les voies rapides (175 km/h de vitesse max, 0 à 100 réalisé en 12,3 secondes). Le comportement routier de l'auto est agréable, mêlant agilité et confort avec un diamètre de braquage réduit. On ne pourra critiquer que la faible visibilité arrière et le ressenti passable de la direction.

Côté consommation et émissions de CO2, tandis que le premier bloc affiche 4,7 litres en cycle mixte et 108 g/km, le second se positionne à 4,9 litres et 114 g/km. Des bilans carbone corrects pour des motorisations essence, qui permettent d'échapper au malus écologique français. Ce ne sera pas le cas si l'on associe le second bloc de cette Hyundai i10 avec la boîte automatique à quatre rapports (142 g/km soit 500 euros de taxe).

Efficace dans tous les domaines, bien équipée et garantie cinq ans, l'i10 a tout d'un best-seller. Il lui manque simplement cette notoriété qui permettra au plus grand nombre d'apprécier ses qualités.