Le Toyota Verso s’offre un lifting

Le Toyota Verso, modèle actuellement en difficulté de la gamme japonaise, vient de faire l’objet d’un restylage. L’idée principale était de le mettre au goût du jour vis-à-vis de la nouvelle ligne esthétique de la marque, inaugurée sur l’Auris.

Le visage de ce monospace commercialisé en 2009 devient donc plus pointu avec une calandre et des optiques étirées vers l’avant : en clair, Toyota rénove son modèle comme on a pu le voir au dernier Mondial de Paris. En revanche, les espaces latéraux et arrière n’enregistrent que très peu de modifications.

À l’intérieur, même constat. L’habitabilité est la même qu’auparavant (4,46 mètres de longueur) soit légèrement inférieure à celle d’un Renault Grand Scénic en configuration sept places. La planche de bord, quant à elle, s’embellit via quelques insertions chromées. Rien de flagrant mais une sensible montée en gamme s’aperçoit.

En termes de chiffres, le volume de chargement du Verso cinq places va de 484 à 1 026 litres et celui de la version sept places de 156 à 440 et jusqu’à 982 litres. Ces volumes varient évidemment en fonction des rangées de sièges rabattues ou non. Point très positif : le plancher reste plat quelque que soit la situation.

Comme à son habitude, Toyota a longuement travaillé sur la consommation de sa gamme de moteurs, afin de les rendre le plus sobre possible. Il a aussi abaissé leur niveau sonore. Bref, ils sont polyvalents et économiques à l’usage (pas plus de 6 litres au 100 en consommation moyenne). En termes d’émissions de CO2, pas de miracle toutefois, seul le diesel de 124 chevaux est exempte de malus écologique.

Tarifé de 23 000 à 32 000 euros environ, le Toyota Verso est un des monospaces 5/7 places les moins chers du marché : il constitue donc un excellent rapport qualité/prix.