Voitures Autolib’, le bilan
Dans un article précédent de ce blog voiture, on vous parlait du lancement du service Autolib’ en Île de France. Environ 48 heures après sa mise en place, petit bilan.
Conduire une voiture qui n’est pas à vous et que vous pouvez louer pour une courte durée sans remplir trop de papiers au préalable, voilà le concept de l’Autolib. Le modèle choisi par la Mairie de Paris est l’électrique Bluecar de Bolloré qui ressemble, esthétiquement, à l’iOn de Peugeot.
Il s’agit là d’un concept très intéressant et prometteur, mais les retombées, pour l’instant, ne sont pas très bonnes. Les mandataires de voitures et les chauffeurs de taxis peuvent donc rester tranquilles, les Parisiens ne vont apparemment pas changer leurs habitudes de si tôt.
Dans un premier temps, le problème de ces voitures électriques est qu’elles sont complètement silencieuses, surtout dans une ville aussi bruyante que Paris. Si discrètes qu’un piéton a été renversé dès le premier jour de mise en fonction du dispositif.
Ensuite, les voitures accessibles en Autolib’ sont, pour l’instant, interdites aux personnes prenant des médicaments de type 2. Soit les antidépresseurs et antidiabétiques. L’Association Française des Diabétiques s’est empressée de réagir, trouvant cette mesure discriminante.
Enfin, le dispositif Autolib’ est supposé être présent sur toute l’Île de France, mais il est encore très concentré dans Paris intramuros et toujours dans des quartiers plutôt chics. La capitale française est une de celles les mieux équipées en transports en commun au monde. On se demande donc pourquoi ces voitures n’ont pas été davantage installées en banlieue, de manière à faciliter les déplacements des habitants de la petite couronne.
Mais ne soyons pas trop pessimistes, il s’agit là des débuts du service Autolib’ qui, on l’espère, va s’adapter aux besoins des usagers.
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