Carburants français : le diesel baisse encore

En mars, le diesel n’a représenté que 59% des achats de voitures neuves en France.

La vente de voitures diesel en baisse

Au mois de janvier, nous dressions un bilan du marché auto 2014 et de ses énergies. Nous avions alors constaté la progression de l’essence par rapport au diesel, en constante baisse depuis 2008 et dont la part de marché ne s’élevait plus qu’à 64%. En ce mois de mars 2015, ce chiffre est ramené encore plus bas.

En effet, si l’on compare les chiffres de ventes de voitures neuves du mois dernier par rapport à mars 2014, le diesel ne représente plus que 59% du marché soit une baisse de 2,2% par rapport à l’année dernière. L’essence, de son côté, poursuit sa progression et bondit même de 30% sur ce même mois de mars.

Autrement dit, l’arrivée à un équilibre 50/50 entre les deux énergies thermiques n’est plus très loin et pourrait même intervenir durant l’un des mois de cette année. Un bilan 2015 avec le diesel à moins de 60% de part de marché et l’essence a quasiment 40% pourrait également se dessiner.

Un marché français propice à la baisse du diesel

Les premières analyses expliquent principalement ce phénomène par la nature même du marché français : les voitures de petite taille se démocratisent très largement en version essence (généralisation du downsizing, prix d’achat explosif) et elles représentent le plus gros des ventes en Hexagone, ce qui fait logiquement chuter le diesel.

Il va également être intéressant de voir l’effet d’une réforme telle que le super-bonus écologique, entrée en vigueur le 1er avril 2015, sur la répartition des énergies en France. Car elle inclut directement une migration du diesel vers une autre énergie, l’électrique ou l’hybride en l’occurrence.