Toyota Corolla Touring Sports

Revenue sur le marché français en 2019, la berline Corolla n'a pas fait pas le voyage toute seule. En effet, elle s'est déplacée avec sa déclinaison familiale Corolla Touring Sports. Toyota fait ainsi le lien avec l'Auris Touring Sports et continue de proposer dans son catalogue un break compact.

Néanmoins, on ne sait pas si « compact » est le mot juste car le véhicule mesure tout de même 4,65 mètres de long. C'est 28 centimètres de plus que la berline et 6 de plus que l'ancienne Auris break. C'est donc un beau bébé. Mais ce format rallongé n'handicape pas le design, au contraire : les lignes sont bien proportionnées et les face avant/arrière font preuve d'un beau dynamisme. Face à des breaks parfois trop conventionnels ou à effet « sac à dos », la Toyota Corolla Touring Sports se distingue.

Sur ce segment, une taille élevée est évidemment un atout car elle influe directement sur l'habitabilité et les capacités de chargement. Le break japonais s'en sort donc très bien dans ces domaines avec un coffre de 598 litres et un bel espace réservé aux passagers arrière. On manque de quelques centimètres à la tête en raison de la chute de toit aérodynamique mais rien de bien méchant. Sur le plan de la modularité, pas d'innovations particulières mais des rails et un double plancher dans la soute. La banquette arrière peut également se rabattre depuis l'extérieur du véhicule. À l'avant, la Corolla Touring Sports a prévu de commandes mais un grand écran tactile et des compteurs numériques. L'ambiance est beaucoup plus épurée et paisible qu'à bord d'autres véhicules de la marque japonaise, probablement en raison de la cible familiale.

Comme avec la berline, on trouve uniquement de l'hybride sous le capot de cette Toyota Corolla Touring Sports. Pas la peine de chercher un bloc essence, encore moins diesel, ce n'est pas prévu en France. On a donc le choix entre deux motorisations semi électriques - 1.8l 122 chevaux et 2.0l 180 chevaux - qui rendent ce modèle imbattable dans le domaine de la consommation et des émissions de CO2 : 3.4-3.8 litres au 100 km et 76-87 g/km (WLTP). Une petite citadine thermique ne ferait pas mieux !

Du côté des performances, Toyota a fait le choix de cette double proposition pour ceux qui trouveraient les 122 chevaux insuffisants, notamment en dehors des centres-villes lors des accélérations. Avec 180 chevaux de puissance combinée, la Corolla Touring Sports est effectivement plus nerveuse, si bien qu'elle gagne 3 secondes lors du 0 à 100 km/h avec un score de 8,1 secondes. Elle ne se transforme pas en break sportif pour autant, surtout avec la boîte automatique e-CVT imposant une conduite souple et harmonieuse, mais elle semble plus à son aise surtout en cas de lourde charge. Dans ces conditions, pour dépasser ou tracter, on ne dit jamais non à un peu plus de puissance !

Spacieuse, plutôt jolie et 100% hybride, voilà comment on pourrait décrire en quelques mots la Toyota Corolla Touring Sports. Comme la berline, elle réunit tous les éléments nécessaires pour bien réussir son retour en France.