La fiche modèle Baleno
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En quête de popularité sur le marché français, la marque japonaise Suzuki se concentre sur les deux segments les plus en vogue, les SUV et les citadines, avec pas moins de sept modèles. Le dernier venu s'appelle Baleno et il s'agit d'une citadine cinq portes mesurant un peu moins de 4 mètres de long. Ce nom vous dit quelque chose ? C'est normal, il s'agit de celui que portait une berline de la marque à la fin des années 90.
Mais ici, fini les déclinaisons break et 4 portes, on fait dans le simple et le rationnel : une voiture compacte, pas chère et pratique, dédiée à la ville. La cousine de la Swift, en quelques sortes, en beaucoup moins branchée et beaucoup plus pragmatique. Cela se voit assez rapidement au niveau du design : la Suzuki Baleno ne cherche pas à impressionner. Ce qui lui vaut de manquer de caractère, notamment de dos. Les points positifs sont la partie chromée de la calandre qui se prolonge dans les feux et le dessin de la planche de bord, agréable à l'oeil et ergonomique, même si les matériaux utilisés sont de qualité moyenne.
Mais ces critères esthétiques ne sont ceux sur lesquels on peut juger la Baleno. Volontairement mis de côté, le look s'efface au profit de la praticité et l'habitabilité. Il n'y a qu'à s'asseoir aux places arrière et ouvrir le coffre pour s'en rendre compte : l'espace aux genoux est comparable à celui d'une compacte tandis que le volume de coffre atteint 355 litres, un record absolu de la catégorie, 35 litres supérieur à l'ancienne n°1, la Dacia Sandero. Deux gros avantages pour les automobilistes urbains en mal d'espace.
Ces derniers seront également séduits par l'offre moteur, uniquement essence et donc adaptée aux petits trajets en ville. Un choix de carburant permettant aussi de réduire le coût d'achat. Les deux possibilités (90 et 111 chevaux) sont accompagnées d'une version micro-hybride (SHVS : Smart Hybrid Vehicle by Suzuki) fonctionnant avec une batterie électrique. Elle fournit 50 Nm de couple supplémentaire lors des accélérations et réduit les niveaux de consommation (-0,6l au 100km en ville) et d'émissions de CO2 (-4 g/km). Sans oublier son Stop&Start. Ainsi motorisée, la Suzuki Baleno se montre plutôt polyvalente.
Pour le reste, c'est une autre paire de manche. La tenue de route n'est pas aussi efficace qu'avec une Peugeot 208 ou une Renault Clio tandis que les sièges un peu trop fins n'offrent pas le même niveau de maintien ou de confort d'assise. L'agrément de conduite n'est pas le point fort de cette Baleno mais le bilan n'est tout noir non plus, disons dans la moyenne. D'autant que son faible poids (900 kilos) lui donne une vivacité bienvenue pour se faufiler dans le trafic.
En se voulant avant tout pratique, spacieuse et économique à l'usage comme à l'achat, la Suzuki Baleno fait le choix de la rationnalité. En ce sens, elle ne vient pas marcher sur les plates-bandes de la Swift, plus axée sur l'esthétique et le plaisir. Si ce sont deux domaines de moindre importance pour vous, vous pouvez sérieusement la considérer.
En ce qui concerne la finition, la Suzuki Baleno est proposée sous 3 gammes : Privilège, Pack, Pack SHVS
Rappelons enfin que la Suzuki Baleno est disponible sous 3 motorisations différentes.
2 blocs essence :
- 1,2l Dualjet 90 chevaux
- 1,0l Boosterjet 111 chevaux (boîte manuelle ou automatique)
1 bloc micro-hybride :
- 1,2l Dualjet 90 chevaux + SHVS
L'avis Baleno des internautes