D-4D (Toyota)

Définition

Si la majorité des constructeurs automobiles nomment leurs motorisations diesel autour des lettres "c" pour "common rail" ou "i" pour "injection" (exemples : CDTI, TDCi...), Toyota a appelé son système maison d'une manière plus originale : D-4D. Il s'agit néanmoins de la même technologie (injection directe à rampe commune et haute pression).

Principe

Dans le catalogue toyota, le moteur thermique D-4D est le moins polluant ainsi que le moins coûteux à la pompe. En revanche, l'investissement à l'achat, comme pour tout diesel, est plus important. Fort de son savoir-faire en matière de sobriété auto, Toyota juge son D-4D comme l'un des blocs les plus technologiquement avancés du marché.

Etat actuel

Depuis le scandale Volkswagen et la déclin du diesel qui a suivi, Toyota tend à s'éloigner de sa motorisation D-4D, sauf sur les grands SUV, pick-ups et utilitaires où elle est parfois couplée à une transmission AWD. Pour les autres modèles, ce moteur va donc majoritairement se trouver sur le marché de l'occasion tandis qu'en neuf, la firme japonaise se concentre sur l'hybride ou l'essence.

Evolution

Apparu pour la première fois en Europe sur la seconde génération de Toyota Avensis (2003), le diesel D-4D a depuis parcouru beaucoup de chemin. Une version boostée à 200 chevaux, dite D-4S, a été développée sur la sportive GT 86. Puis, une déclinaison spécialisée dans la réduction de particules carboniques, D-CAT, a également été lancée sur les modèles puissants.

Anecdote

Malgré ses records de sobriété, le diesel D-4D n'est pas employé comme second moteur sur les véhicules hybrides de Toyota. En effet, dans la construction de sa technologie HSD, le constructeur japonais a préféré l'utilisation d'un bloc essence sous-dimensionné spécialement prévu à cet effet.

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Le nom des moteurs essence chez Toyota ? VVT-i.