VVT-i (Toyota)

Définition

Pour faire des économies lors de l'achat de sa voiture Toyota, on peut faire l'impasse sur le diesel et choisir un autre moteur que le D-4D. Il s'agira alors du VVT-i, le bloc essence maison. Son nom provient de la technologie qu'il emploie : Variable Valve Timing with Intelligence, en français distribution variable avec intelligence.

Principe

Celle-ci améliore l'efficacité du moteur en adaptant la durée de fonctionnement et d'enchaînement des soupapes aux besoins de la situation (haut ou bas régime, phase d'accélération...). Les résultats du VVT-i sont de meilleures performances globales et une baisse du niveau de pollution.

Etat actuel

D'un trois cylindres de 68 chevaux sur la Toyota Aygo aux 151 chevaux du Rav4, les possibilités du VVT-i sont larges au sein de la gamme japonaise. Sur la citadine Yaris, peut-être le modèle le plus connu en France, il existe également en 100 chevaux. Il coûtera systématiquement moins cher à l'achat que son alternative diesel.

Evolution

La technologie VVT-i est lancée en 1995. Elle remplace une première version démarrée en 2001. Depuis, de nombreuses déclinaisons sont apparues, notamment pour des véhicules nécessitant une grosse puissance ou les voitures électriques de chez Lexus, filiale premium de Toyota. C'est une technologie qui a su convaincre beaucoup de constructeurs.

Anecdote

Aux débuts des années 2000, BMW a également lancé un système à distribution variable : le Valvetronic. Son but était de pousser cette technologie encore plus loin en permettant des ajustements de fonctionnement de soupape infinis. Ce système équipe aujourd'hui des BMW ou Mini essence et est également partagé avec PSA.

Info connexe

Suzuki propose la même technologie sur ses modèles via le moteur VVT.