Chevrolet Orlando

Inaugurée en 2010, la Chevrolet Orlando est le seul et unique monospace de la marque américaine. Elle mesure 4 mètres 65 de long et se situe donc dans les mêmes dimensions qu'un Renault Grand Scénic ou qu'une Citroën C4 Grand Picasso. Propose-t-elle comme eux les sept places de série ? Oui. Dès le premier palier de finition, l'Orlando accueillera jusqu'à sept personnes à la fois. Comment ce véhicule se différencie-t-il alors des références françaises ? Par un look totalement différent : taillé dans la roche, le monospace Chevrolet a la forme d'un gros rectangle. En plus de lui délivrer une bonne hauteur de toit jusqu'à la face arrière, cela n'est pas sans charme et a le mérite de bien le différencier des productions actuelles.

L'intérieur de la Chevrolet Orlando a de bons comme de mauvais côtés. Si l'ambiance diffusée par l'imposante planche de bord néo-rétro (des compteurs à l'ancienne contrebalancés par la modernité d'un large écran central et de nombreux boutons) est sympathique, la qualité des plastiques n'est en revanche pas géniale. On repère bien ici que Chevrolet opère une économie de coût sur les matériaux. Cependant, l'ingéniosité de certains rangements (par exemple le bloc autoradio qui s'ouvre) permet de retrouver le sourire.

À défaut d'être modulable (pas de sièges individuels ni de banquette coulissante), le second rang de l'Orlando est spacieux. On se rend au troisième rang en repliant en portefeuille les sièges arrières. L'accès y est donc aisé, d'autant que les sixième et septième sièges se sortent très facilement du plancher de coffre. Le niveau de confort, quant à lui, y est correct pour tous les types de gabarits. Sans ces deux derniers sièges, le coffre de la Chevrolet Orlando peut accueillir 454 dm3 de bagages. C'est peu comparé aux références du genre, qui franchissent sans difficulté le seuil des 500 litres. Dommage.

Toutes motorisations confondues, le monospace de Chevrolet se montre agréable à manipuler : le résultat d'un châssis efficace et bien conçu qui permet une conduite légèrement dynamique et donc ludique. Un bon niveau de sécurité active/passive est également au rendez-vous. Enfin, concernant la puissance des moteurs, la Chevrolet Orlando est disponible avec deux essence et trois diesels de 140 à 163 chevaux. Dans tous les cas, une bonne tonicité est présente à haut comme à bas régime et la tonne et demie du véhicule est soulevée sans problème. Comptez pas loin de 200 km/h en vitesse de pointe et entre 10,5 et 11,5 secondes pour effectuer le 0 à 100.

Côté consommation, on se situe dans la bonne moyenne de la catégorie avec une moyenne de 6 litres au 100 en cycle mixte. Pour les émissions de CO2, il n'y a pas vraiment de miracle possible sur ce genre de véhicules et elles atteignent, pour cette Orlando, 139 g/km au plus bas. Malus écologique à part, la Chevrolet est donc peu couteuse à l'usage en matière de carburant.

À l'achat, la comparaison avec le reste du segment est encore plus avantageuse puisqu'à puissance et équipements équivalents la Chevrolet Orlando est clairement moins chère qu'une Renault ou qu'une Citroën : pour 27 900 euros et avant même une remise via Kidioui.fr, on a le diesel le plus puissant avec tous les équipements (GPS inclus). Difficile de faire plus compétitif.