BMW Série 2 Gran Tourer

Vous connaissiez déjà le BMW Série 2 Active Tourer. Et bien voici sa version XL, qui rajoute deux sièges supplémentaires à l'arrière : le Série 2 Gran Tourer. Il est unique en son genre car aucun autre constructeur premium n'a de monospace sept places sur le marché. Il n'y a donc pas de concurrence spécifique à relever, ou alors il faut se déplacer chez les généralistes et on tombe alors par exemple sur un Citroën Grand C4 Picasso.

Pour pouvoir accueillir deux passagers de plus, le BMW Série 2 Gran Tourer a dû grandir de 21 centimètres : 11 pour l'empattement et 10 pour le porte-à-faux arrière. Il culmine ainsi à 4,56 mètres de long et change légèrement de style à l'arrière, avec des vitres de custode plus larges et des feux redessinés. Néanmoins, le design de la version cinq places est quasiment repris à 100%. On se trouve donc face à une BMW qui a pris de l'embonpoint.

Une aubaine pour l'habitabilité arrière qui était déjà convenable sur l'Active Tourer : les passagers de la seconde rangée dispose d'un confort royal avec beaucoup d'espace aux genoux ainsi qu'à la tête. Le Série 2 Gran Tourer a également la bonne idée de conserver la banquette coulissante (sur 13 cm). Puis, son plus est évidemment la troisième rangée, représentée par deux strapontins dissimulés dans le plancher du coffre. Pas aussi confortable que les rangs 1 et 2, ils seront surtout utiles pour des enfants ou pour dépanner. En les repliant, le coffre déploie au minimum 560 litres et jusqu'à 1 820 en supprimant la seconde rangée. La manipulation ne nécessite que la pression d'un simple bouton depuis la malle.

La première rangée de sièges, quant à elle, donne une vue imprenable sur l'élégante planche de bord, dont la console centrale est légèrement orientée vers le conducteur. Fidèle à l'esprit de la marque, elle mélange technologie de pointe, matériaux nobles et finition aux petits oignons. Rien à redire dans ce domaine.

Les motorisations du BMW Série 2 Gran Tourer s'articulent autour de blocs trois et quatre cylindres : deux essence de 136 et 192 chevaux et trois diesel de 116, 150 et 190 chevaux. Seule cette ultime version pourra être associée à la transmission intégrale xDrive (utile en montage ou sur la neige). Pour le reste, on se situe sur un véhicule à traction et non à propulsion comme la version à cinq places. Cela nécessite donc un petit temps d'adaptation pour les habitués de la marque. Avec les moteurs entrée et milieu de gamme, le monospace échappe au malus écologique (119-127 g/km de CO2) tout en consommation entre 3,9 et 5,5 litres au 100 km. Enfin, pas de bloc de plus 200 chevaux ici, car ce n'est pas l'ambition du Série 2 Gran Tourer d'être sportif.

Néanmoins, le comportement routier du véhicule penche plus vers l'agilité que le confort, avec une direction précise et des mouvements de caisse bien maitrisés. Le véhicule est loin d'être pataud et on se surprendra vite à oublier que l'on conduit un monospace. Rien n'oblige toutefois à piloter de manière énergique et on peut très bien mener l'auto paisiblement, à l'image de la boîte automatique à huit rapports souple à souhait.

Quelques temps après son premier monospace, le constructeur bavarois nous propose donc un modèle rallongé, sous la forme de ce BMW Série 2 Gran Tourer. Tout aussi qualitatif et encore plus logeable, il répondra à la demande des familles nombreuses.