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Renault Captur : testé et approuvé
Ca y est, le Renault Captur qui s’exposait au grand jour il n’y a pas plus tard qu’un mois au salon de Genève a passé l’étape des tests par la presse auto et s’apprête à être commercialisé. Est-il la nouvelle référence des petits SUV ?
Comme nous avions déjà pu le constater en Suisse, le Captur surprend en premier lieu par son look. Reprenant la plateforme d’une Renault Clio IV, il lui ressemble évidemment mais se démarque pas sa hauteur relevée et sa longueur rallongée, sa seconde poignée de porte non dissimulée et surtout ses possibilités de personnalisation.
En effet, on peut opter pour une carrosserie bi-ton ainsi que des insertions de couleurs dans l’habitacle et sur les sièges. C’est d’ailleurs directement à ce niveau que le Captur surprend davantage : sa planche de bord. Très épurée et presque futuriste, elle parait très simple aux premiers abords (l’effet « jouet » n’est pas loin) mais s’avère fonctionnelle à l’usage. Gros point noir cependant : la qualité médiocre des plastiques.
Heureusement, les nombreux rangements rattrapent le coup : un petit espace se trouve devant le levier de vitesse tandis qu’un autre surplombe la planche de bord et que la boite de gants se transforme en vaste tiroir. Autre astuce innovation ingénieuse : les revêtements de sièges amovibles pour le nettoyage.
À l’arrière, l’espace de vie est correct et profite d’une pratique banquette coulissante sur une quinzaine de centimètres. Cela joue sur le volume du coffre qui, dans le meilleur des cas, atteint 450 dm3. Pas mal.
Terminons sur une bonne note : l’impression sur route. Un peu lourd, le Renault Captur n’impressionnera pas par sa puissance (d’autant que les moteurs ne grimpent au maximum qu’à 120 chevaux) mais plutôt par l’efficacité de son comportement et son confort global où ni le conducteur ni les passagers ne seront malmenés notamment dans les virages.
Un peu plus cher que la nouvelle Clio et plus abordable qu’un Scénic, le Renault Captur constitue peut-être le juste milieu entre les deux. À condition de ne pas être allergique à la mode des SUV !
Comme dit dans l’article Renault surfe sur la mode du SUV, mais je trouve que le constructeur a plutôt réussi son coup en reprenant le coté Premium cher à Citroen et la personnalisation (bi ton…). L’intérieur est un peu trop futuriste et en même temps un peu trop « cheap » au niveau des plastiques, à voir sur les modèles haut de gamme si ces défauts existent encore.