Trafic : On « Paris » que vous arrivez à l’heure!
Après avoir évoqué Los Angeles et son trafic automobile dans un précédent article, intéressons nous à Paris, 4 ème ville la plus embouteillée d’Europe après Milan, Bruxelles et Anvers.
Premier constat, les automobilistes de la région parisienne perdraient près de 70h par an dans les embouteillages, alors mieux vaut correctement entretenir son auto et surveiller le niveau de son liquide de refroidissement! Elle est, sans surprise, la ville la plus congestionnée de France.
Même les transports en commun sont saturés aux heures de pointe, et ce malgré un réseau important : 16 lignes de métro, 5 lignes de RER, 3 lignes de tramway qui la traversent et 64 lignes de bus qui la desservent intra-muros! Toutefois, de nombreux projets sont en cours en vu d’améliorer l’expérience des voyageurs. Emprunter la ligne 8 de Concorde à Grands Boulevards, entre 8h30 et 9h00 du matin un jour de forte chaleurs, relève d’un exploit ( ceux qui passent par la 13 ou la 9 sont des héros )!
Du côté du réseau routier, Paris est entourée par son mythique périphérique, qui est l’autoroute urbaine la plus empruntée d’Europe! Il permet de relier aux principaux axes qui desservent les banlieues autour et le reste du pays ( le point zéro des routes de France se trouve sur le parvis de la cathédrale de Notre-Dame ). Dans le top 10 des pires embouteillages de France, 9 concernent le périphérique! Avec comme pires endroits, la porte d’Ivry et d’Italie en direction de la porte d’Orléans! A éviter à toutes heures, et surtout entre 6h30 et 21h00 en semaine! Le moindre accrochage, même bénin, peut causer des bouchons terribles!
Les grands Boulevards, la rue de Rivoli, La place de l’Etoile et les Champs-Elysées ne sont pas conseillés pendant les heures d’ouvertures des magasins!
Les quais longeant la Seine, sont depuis quelques années limités à 50 km/h et peuvent faire l’objet d’une belle balade agréable de nuit.
Les boulevards des Maréchaux doublent le périphérique en terme de tracé, et sont une bonne alternative à ce dernier à certaines heures ( excepté certains boulevards comme Ney ou Bessières ).
Mais comment Paris en est arrivé là?
Sa position en a fait au cours de l’histoire un carrefour d’itinéraires commerciaux terrestres et fluviaux majeurs. Elle n’a cessé de croître par sa puissance politique et économique. Elle a été capitale des Arts et des plaisirs.C’est la première région économique européenne, elle concentre un bassin d’emploi important, et c’est l’une des villes les plus visitées au monde! Les parisiens sont un peu plus de 2 millions. Force est de constater que les franciliens et les proches Île de France sont plus nombreux à venir travailler sur Paris que les résidents eux mêmes!
Ce trafic intense engendre une pollution importante comme dans beaucoup de métropoles. La mairie de Paris se bat pour faire diminuer ces émissions polluantes en prenant des initiatives : Vélib‘ fête ses 5 ans d’existence, promotion de l‘auto-partage, fermeture de certains axes pour « Paris respire »…
Alors pour arriver à l’heure dans cette jungle, une seule solution si vous ne voulez pas lâcher votre automobile : Prenez vos précautions et étudiez bien le réseau routier parisien!
Bruxelles et Anvers dans le top ?????!
Les routes belges doivent être mal foutues !
Pas spécialement, c’est apparemment en raison d’une trop forte concentration d’emplois à l’intérieur de ces villes. Comme à Paris concrètement.
Je déteste conduire à Paris et le périphérique c’est l’horreur peut importe l’heure c’est toujours au petit bonheur la chance, soit sa roule soit c’est du Q à Q et des gros mots!
Bref c’est juste du grand n’importe quoi Paris en voiture vive le vespa !! 😀
Vive le deux roues, avec prudence et concentration multipliés à l’infini : ) !!
Je suis déjà passé par le centre ville de Milan aux heures de pointe. Plus jamais ça, je préfere encore le périph.
@Blog Auto
Milan fera certainement l’objet d’un récit prochainement, à suivre…