Zoe veille sur la carrière de Clio
Alors que la Bolloré Bluecar électrique, ou sous son autre nom l’Autolib’, envahit chaque jour un peu plus les rues parisiennes, la Zoe de Renault n’a toujours pas montré le bout de son capot. Pourtant, le constructeur au losange avait bien promis une commercialisation à la rentrée. Que se passe-t-il ? Pourquoi l’auto dite la meilleures des citadines électriques se fait-elle tant attendre ?
Officiellement, selon les dires de la firme française, la Renault Zoe ZE (pour Zéro Emission) souffre d’un léger retard de planning en raison de son ordinateur central. Placé sur la planche de bord sous la forme d’un écran tactile, ce dernier doit permettre de contrôler les fonctionnalités de la voiture. Toutefois, Renault dit avoir des difficultés à rendre 100% opérationnel.
Seulement voilà, selon le reste de la planète auto, on parle plutôt d’une crainte de la part du constructeur : si lancée en même temps que la Clio 4, le Renault Zoe ne va-t-elle pas perdre de l’audience, ou au contraire, trop en récupérer ? Ce ne serait pas la première fois qu’un constructeur se fasse du tort à lui-même en voulant trop en faire et en saturant sa communication à un instant t.
Bref, qu’il l’avoue ou non, Renault repousse bien délibérément la sortie de sa Zoe. De cette manière, il ne fait pas d’ombre à sa citadine thermique fraichement sortie des usines. Car oui, rappelons-le, la Clio 4 n’est pas électrique et donc ne représente pas une image d’avenir ou une avancée technologique comme la Zoe. On comprend alors que Renault reste prudent.
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