Citroën E-Mehari, le 4×4 cabriolet branché

COP21 oblige, Citroën n’a pas hésité à présenter un nouveau modèle électrique, la E-Mehari.

Nouvelle E-Mehari

Depuis plusieurs mois, Citroën enchaîne les teasers à propos d’une nouvelle auto réanimant le mythe Méhari. Les rumeurs ont tout d’abord désigné un C4 Cactus décapotable. Puis le Citroën Cactus M Concept – thermique – a été présenté à la rentrée. Finalement, la nouvelle E-Mehari électrique a surgi hier, à point nommé en période de COP21.

Tout en évoquant la petite Méhari des années 70 et ses 150 000 exemplaires vendus, elle est esthétiquement très proche du concept Cactus M, notamment de face et de profil. Et ce qui les sépare, les feux arrière et la double arche de protection, est directement emprunté à la Bolloré Bluesummer.

Des liens de parenté visibles avec le Cactus M et la Bluesummer

Cette nouvelle Mehari semble donc s’être inspirée des deux et incarne une sorte de mélange qui, on peut le dire, est plutôt réussi. En effet, elle parvient d’une certaine manière à réunir le meilleur des mondes : l’aspect pratique et fonctionnel de la Bluesumer avec le style tendance et moderne du Cactus M Concept.

Sea, electric and sun

On lit plutôt clair dans le jeu de cette E-Mehari. Avec sa carrosserie anti-corrosion, son toit ouvrant, son faible encombrement (3,81 m), son intérieur lavable et sa hauteur de caisse surélevée, c’est le compagnon idéal des plages et des escapades tout-chemin dans des lieux paradisiaques.

La décoration intérieure « hawaïenne » sera disponible

Du côté de la motorisation, même principe que pour la plateforme : on a emprunté les pièces de la Bolloré. Cela permet, à moindre coût, de produire une auto 100% électrique (50 kW). Citroën parle d’une autonomie moyenne de 150 km et d’une vitesse maximale de 110 km/h. Pour la recharge, il faudra compter 8 heures en 16A (borne publique) et 13 heures en 10A (à la maison).

Cette nouvelle Citroën E-Mehari démarre tout de suite sa production à Rennes (35) et sera commercialisée dès le printemps prochain. On peut même déjà commencer à réfléchir sur la combinaison de couleurs désirée : carrosserie bleue, orange, jaune et beige, toit noir ou rouge, habitacle beige ou rouge. Il ne manque que le prix. On peut estimer qu’il tournera autour de celui de la Bolloré Bluesummer, soit 24 000 euros.

Difficile de dire aujourd’hui si ce modèle fonctionnera ou non