La fiche modèle Celerio
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- Les finitions Celerio :
Pour remplacer des Splash et Alto sur le départ, le constructeur japonais Suzuki a lancé en 2015 une nouvelle citadine, la Celerio. Moins qualitative qu'une Swift mais tout aussi efficace en milieu urbain (longueur : 3,60 mètres), elle existe uniquement en version cinq portes dans un souci d'accessibilité. En tant que mini-citadine, elle se positionne sur un marché très concurrentiel, tout particulièrement en Europe, composé de rivales solides comme la Peugeot 108, la Citroën C1 ou la Renault Twingo. Son tarif low-cost pourra même l'opposer à la Dacia Sandero.
Ce n'est d'ailleurs peut-être pas un hasard si la Celerio repose, comme la roumaine, sur un design relativement simpliste. Les faces avant et arrière sont sans histoire tandis que les flancs laissent apparaitre quelques tracés dynamiques. C'est plutôt en termes de gabarit que la japonaise tire son épingle du jeu : en montant haut (1,53 mètres) et en développant un empattement élevé (2,42 mètres), elle optimise au maximum son habitabilité. Par conséquent, elle est l'une des plus logeables de la catégorie sur la banquette arrière (jambes et tête) et profite d'un grand coffre (254 litres). En rabattant la banquette, ce dernier progresse à plus d'1 m3 et bénéficie en prime d'un seuil de chargement bas.
La Celerio revient dans la normalité en matière de présentation. Sobre voire un peu triste, la planche de bord repose sur des matériaux et des assemblages de qualité moyenne, comme on a l'habitude d'en voir sur le segment. On notera l'absence d'écran multimédia, même en finition haut de gamme, ce qui pourra décevoir les adeptes de voitures connectées.
S'il y a bien deux moteurs essence avec la Suzuki Celerio, ils développent la même puissance de 68 chevaux (90 Nm). On les différenciera seulement par leur bilan carbone, la version « VTT » étant plus récente et plus sobre notamment grâce à un système Stop & Start. Elle descendra à 84 g/km en émissions de CO2 et 3,6 litres au 100 km en consommation mixte. L'autre bloc - réservé aux deux premiers paliers de finition - affichera 99 g/km et 4,3 litres au 100 km. Dans les deux cas, l'auto n'est pas très vive mais son poids plume (800 kilos) ne requiert de toute façon pas une puissance énorme.
Excellente en ville grâce à un diamètre de braquage réduit et un bon confort de conduite, la Celerio sera moins à son aise sur voies rapides et autoroutes. La direction sera moins précise, le comportement peu dynamique et la forme du véhicule favorisera la prise de vent latéral. Rien de rédhibitoire mais la mini-citadine ne pourra que dépanner dans le cadre d'usage extra-urbain.
Sans être un canon de beauté ni une vitrine de technologie, la Suzuki Celerio fera parfaitement le job dans son lieu de prédilection, la ville. Pratique à charger, facile à braquer, elle sera même l'une des plus logeables de la catégorie. Son dernier argument sera bien évidement son prix accessible qui, à lui seul, pourra déclencher un achat.
En ce qui concerne la finition, la Suzuki Celerio est proposée sous 4 gammes : Avantage, Privilège, Pack Auto et Pack Plus.
Rappelons enfin que la Suzuki Celerio est disponible sous 2 motorisations différentes.
2 essences :
- 1,0l 68 chevaux (boîte de vitesses manuelle ou automatique)
- 1,0l 68 chevaux VVT (Stop & Start)
L'avis Celerio des internautes