Mercedes GLC

Après une carrière de sept ans, le Mercedes GLK a finalement trouvé le repos en étant remplacé par le GLC. Il était temps car face à des rivaux restylés, Audi Q5 (2012) et BMW X3 (2014), le SUV intermédiaire du constructeur à l'étoile ne faisait plus le poids. Dorénavant, on se trouve sur un design plus moderne, plus glamour ainsi que des dimensions élargies, plus en adéquation avec la concurrence : 4,66 m de longueur et 1,89 m de largeur.

Cet agrandissement profite directement à l'habitabilité de ce Mercedes GLC. Il accueille très confortablement ses passagers à l'arrière avec une banquette au dossier réglable. Dans le coffre à double fond, 550 litres sont libérés, soit 80 de plus qu'un ancien GLK. On peut faire passer cette valeur à 1 600 litres en rabattant la banquette (40/20/40). De quoi charger sans problème tous les bagages de la famille ou de gros objets comme une poussette. La manipulation est facile et s'effectue soit depuis le coffre, soit depuis l'intérieur.

À l'avant, la planche de bord de ce GLC est similaire à celle d'une Classe C. On retrouve la console centrale surplombée par trois aérateurs et un écran multimédia couleur de 7 pouces, pilotable par pavé tactile. L'instrumentation demeure mi-numérique, mi-analogique. Pas de surprise ici, les matériaux sont de qualité et l'élégance est de mise.

Avec son poids élevé de 1 845 kilos, pourtant inférieur à celui du GLK, le Mercedes GLC demande au moins 170 chevaux. Il s?agit de la première motorisation diesel, qui peut passer à 204 chevaux. Un troisième bloc, en essence cette fois-ci, affiche 211 chevaux. Toutes ces motorisations sont obligatoirement accompagnées d'une boîte de vitesses automatique à neuf rapports et de la transmission intégrale maison, baptisée 4Matic. Si l'on opte pour les version diesel, pas de malus (129 g/km de CO2) et une consommation relativement raisonnable pour le segment en cycle mixte (5 litres au 100 km). Le véhicule sera plus gourmand en essence et pénalisé d'un malus (152 g/km).

Sur le bitume, le GLC avale les kilomètres. La moitié du couple est envoyé sur les roues arrière et il enchaîne les lignes droites et les virages dans un climat de sécurité et de confort. On apprécie également la justesse de sa direction, la puissance de son freinage et l'efficacité de son insonorisation. L'amortissement sélectif permet de sélectionner le confort de suspension désiré (confort, sport...). Couplé à la boîte automatique embarquant elle même ses propres réglages, on peut réellement personnaliser le véhicule à son type de conduite. En mode offroad, sur la terre par exemple avec des pentes plus ou moins abruptes, le SUV allemand s'en sort également très bien et n'hésite pas à mouiller le maillot, sans que le conducteur n'ait à faire le moindre effort. Merci les aides électroniques !

Quand on voit les qualités du Mercedes GLC, on se dit qu'Audi et BMW, voire Volvo, ont du souci à se faire. Il remplace dignement le GLK et s'inscrit dans la lignée du Classe M qui a fait la gloire du constructeur il y a quelques années.