Citroën C3 Picasso

Mars 2009, la Citroën C3 Picasso montre le bout de son nez. Loin du C3, ce minispace arbore un style robuste et plutôt original. Citroën innove donc et offre ici un modèle amusant, polyvalent et au final assez charmeur mais qui se présente comme un sérieux rival des concurrents directs comme le Grand Modus de Renault.

Ce que l’on ne peut pas retirer au C3 Picasso, c’est le degré élevé de confort offert. Presque assimilable à une berline, l’intérieur impressionne par une ergonomie générale efficace, une position de conduite agréable ainsi qu’une luminosité hors-pair. On est aussi très à l’aise à bord du Citroën C3 Picasso, autant à l’avant qu’à l’arrière, avec de la place pour les coudes et les jambes. C’est aussi au niveau du volume de coffre que le C3 Picasso impressionne. Une habitabilité quasiment sans reproche donc. Pour chipoter, on pourrait lui reprocher le manque de petits rangements malins, mais le soin apporté au reste balaye rapidement ce défaut.

Côté conduite, le braquage, en ville surtout, est parfois moins aisé que chez la concurrence mais rien de bien grave. Le comportement routier est sage et plaisant. On peut en dire autant du freinage qui s’avère assez incisif. Rien à redire non plus au niveau des performances globales qui sont plutôt souples même si elles manquent un peu de puissance. L’insonorisation est un peu faible si bien que le moteur se fait entendre par moment mais le confort général de conduite annihile ce petit désagrément.

Concernant la sécurité, le C3 Picasso ne prend rien à la légère : airbags de série, systèmes d’aide à la conduite et au freinage, tels que l’ESP par exemple. Couplé à la tenue de route sécurisante, le niveau de sécurité à bord du C3 Picasso est donc très satisfaisant.

Enfin, en termes de consommation, c’est du tout bon. Les moteurs diesels ne consomme que très peu et le taux de CO2 dégagé est faible. Plus dans la moyenne de la gamme, les moteurs à essence n’ont toutefois pas à rougir face à la concurrence.