Toyota Auris

Ne l'appelez plus jamais Corolla, la nouvelle berline compacte de Toyota vient de changer d'identité, désormais il faudra l'appeler Auris. Succession lourde à assurer, car la Toyota Corolla est la voiture la plus vendue au monde avec plus de 30 millions d'exemplaires en neuf générations. Avec cette nouvelle appellation, la Toyota Auris fait donc table rase du passé en s'inspirant du latin « Aurum » qui signifie « noblesse de l'or » pour souligner le caractère du nouvel étalon de Toyota. La firme espère ainsi disputer l'hégémonie européenne des golfs et autres méganes.

Pour ce qui est de la physionomie de l'Auris, elle ressemble beaucoup à sa petite sœur, la Yaris. Elle adopte ainsi une allure haute et courte, une manière de se démarquer de la concurrence et de lui donner une silhouette un peu pimentée et passe-partout. Munie d'un bouclier enchâssé qui se fond parfaitement dans l'ensemble, la face avant est visuellement l'élément le plus dynamique de sa carrosserie. Pour l'arrière, c'est plus sobre: la seule extravagance se trouve au niveau des phares arrière qui débordent sur l'aile.

Du classique pour l'extérieur certes, mais la Toyota Auris ne cherche pas l'excentricité. Au contraire, sa sobriété est l'un de ses atouts et elle parvient sans efforts à chatouiller notre œil. Issues d'usines turques et anglaises, elle a su se trouver une place dans le segment très prisé des berlines compactes.

L'espace intérieur est très accueillant et offre plus d'originalité. Le point fort de l'Auris est son habitabilité et au premier abord, on repère immédiatement la carrure de la console centrale qui se déploie jusque entre les sièges avant. Son levier de vitesse est très haut à l'image de celui d'un monospace, et autre singularité, son frein à main est en position verticale. Concernant l'assortiment des matériaux, on peut juste désapprouver le choix de plastiques un peu durs. Or, ils sont agréables au toucher. Si la console centrale nous donne l'impression d'être dans un cockpit d'avion, que dire des compteurs et compte-tours orange qui orne le tableau de bord... Un environnement à part, aux teintes bien assemblées où le conducteur est particulièrement bien bichonné. Et il en est de même pour les autres occupants de la voiture. Notons juste que l'on se loge sans problème à l'arrière, vous les grands, soyez sans craintes. Conséquence, la Toyota Auris propose la meilleure habitabilité du segment. Enfin, la capacité du coffre augmente (par rapport à la Corolla) et passe à 354 litres.

Hop un petit tour de clé, voyons comment elle se comporte sur la route. C'est plutôt neutre, car Toyota mise plutôt sur le confort de ses passagers. Dans cette optique, le châssis n'est pas particulièrement vif, mais se montre très sécurisant en toutes circonstances. De toute façon, cette voiture n'est pas faite pour des records de vitesse, et les critères de confort et de fiabilité que requiert la catégorie de l'Auris sont tout bonnement remplis. A noter que les ingénieurs Toyota n'ont pas conçu de version hybride pour ce modèle.

Au chapitre de la sécurité, la Toyota Auris est bien présente. Elle est la première compacte à hériter d'un airbag au genoux du conducteur de série. De plus, elle obtient le meilleur score possible à l'Euro NCAP (crash test). Sur ce point là, Toyota ne nous déçoit jamais. Enfin, ajoutons que même le siège pour enfant de Toyota garantit 4 étoiles sur 5 au crash test. Vos petits enfants n'ont rien à craindre, la sécurité Toyota n'a que très peu de failles.

Personne ne pourra ne pas apprécier cette auto, un réel amalgame de confort et de sécurité, qui conviendra plus aux petites familles.