Kidioui.fr : un Ovni sur le Net
Le mois dernier, un site d'enchères inversées automobiles est apparu sur la toile. Bonne ou mauvaise affaier pour les disctributeurs ?
Le principe est simple. L'acheteur transmet une demande sur le site, en détaillant la marque et le modèle souhaités puis sa zone géographique. L'enchère est lancée auprès des concessionnaires de la zone annoncée, et uniquement aux distributeurs, pas aux mandataire, puis les enchères à la baisse débutent.
"Les concessionnaires intéressés publient une enchère sur le site et celui qui a la meilleur l'emporte", explique sobrement Ouri Stopek, cofondateur du site. Etudiant, il joue les entremetteurs pour l'achat d'un scooter. Il se prend au jeu et les demandes affluent. A la sortie de l'ESCP-EAP de Paris, master en poche, il crée avec Alexis Vioux, l'autre cofondateyur, le site www.kidioui.fr. A l'origine, c'est donc bien pour le commerce des scootersque ce dernier est créé en novembre 2007. Mais depuis janvier dernier, le site s'est ouvert à l'automobile. Et les débuts semblent plutôt prometteurs.
Durant ce premier mois de fonctionnement, une vingtaine d'enchères, menant à une quinzaine de ventes fermes ont été enregistrées. "Pour le moment, nous avons une quarantaine de distributeurs partenaires en Ile-de-France. Nous sommes actuellement en phase de développement pour le reste de la France", précise Ouri Stopek. D'ici la fin du premier semestre 2009, le site sera en effet disponible sur l'ensemble du territoire français.
Opportunité ou danger ?
"Les distributeurs que nous avons rencontrés nous ont accueillis à bras ouverts. Notre site est, quelque part, un outil intéressant pour les aider à réduire leurs stocks. Et puis ça ne leur coûte rien. C'est totalement gratuit", détaille Ouri.
Alors que le site n'était encore dédié qu'au scooter, 100 ventes de deux roues étaient mensuellement conclues, au bout d'un an de fonctionnement. Sur le marché automobile, 10 fois plus important que celui des scooters (à particuliers), kidioui.fr affiche clairement son optimisme.