Baromètre Kidioui.fr de l’Année 2015

En s’appuyant sur nos Datas, nous vous livrons le baromètre Kidioui.fr de l’Année 2015 !

Remise et prix d’achat moyens en hausse

Deux phénomènes à priori contradictoires se sont produits en 2015 sur le comparateur : on a payé son auto neuve 686 euros plus cher qu’en 2014, mais on a réalisé de meilleures affaires grâce à une remise moyenne plus haute (23,17%). En fait, lorsqu’on regarde quand sont apparus les deux pics tarifaires, on comprend vite la raison.

Printemps et rentrée 2015 : deux périodes riches en nouveautés

On en compte deux, après les mois de mars et de septembre : des périodes où se sont tenus le salon automobile de Genève ainsi que celui de Francfort. Qui dit salon dit nouveaux modèles, qui dit nouveaux modèles dit nouvel arrivage chez les vendeurs, avec forcément peu ou pas de remise. Ce qui fait augmenter le prix d’achat.

En 2015, on a donc acheté plus cher mais plus récent, plus moderne. Et la remise moyenne en hausse indique qu’on a également continué d’effectuer de très bonnes affaires car pour amortir des nouveautés peu remisées, il a bien fallu d’autres modèles très bien remisés. Dans les faits, ce sont souvent des véhicules populaires et/ou en phase de déstockage.

Des SUV plus appréciés que jamais

2015 aura également rimé avec SUV. Cette catégorie a pris encore plus de place cette année en occupant 41,2% des offres plébiscitées sur le comparateur. C’est deux fois plus qu’en 2012 et fragilise d’autres catégories comme les berlines et les citadines, délaissées par les acheteurs. Cela a aussi un effet sur le prix moyen, les SUV coûtant généralement plus cher.

Un top 10 des internautes 2015 noyé dans les SUV

Le top 10 des internautes 2015 illustre cette ère du 4×4 à la perfection. Il regroupe six SUV dont quatre dans les cinq premiers du classement : Dacia Duster, Renault Kadjar, Nissan Qashqai et Nissan Juke. Le baroudeur roumain continue de séduire par son tarif explosif tandis que le SUV au losange incarne LA nouveauté de l’année.

Chute prononcée du diesel

Le dernier trimestre de l’année a été marqué par l’affaire des émissions truquées chez Volkswagen. Les conséquences sur les intentions d’achat des internautes ont été immédiates et la répartition diesel/essence 2015 en ressort plus serrée que jamais : 59,6% pour le premier, 37,5% pour le second au lieu de 66,7% et 30,8% respectivement en 2014.

Le déclin du diesel s’est accéléré dès la fin septembre

L’intérêt des acheteurs pour l’essence est ravivé, même chez les gros véhicules où le diesel régnait jusqu’à présent en maître comme les SUV : 14,1% des offres plébiscitées étaient à essence en 2013, ce chiffre a doublé en 2015 pour atteindre les 31,7%. Le changement de taxation au 1er janvier 2016 et les blocs nouvelles générations moins polluants et moins gourmands sont également en cause.