Toutes les autos occasion par énergie

Quelle alimentation pour son occasion ?

L’alimentation d’une voiture, c’est-à-dire ce qu’on lui donne pour qu’elle puisse fonctionner, est l’une de ses caractéristiques principales. Que cela soit du carburant venu de la station-service (diesel, essence), de l’électricité tirée depuis une prise de courant, voire les deux en même temps, cela dicte beaucoup de choses : son usage principal, son niveau de performances, son coût de consommation, son éligibilité à d’éventuelles aides financières, etc. Utiliser ce critère lorsqu’on recherche un véhicule occasion par type a donc du sens. Nombreux sont les acheteurs à lancer leur démarche avec cela. Ils souhaitent trouver un modèle équipé d’une motorisation bien spécifique. Dans certains cas, on peut également être ouvert à plusieurs possibilités et c’est en réfléchissant à l’utilisation du véhicule ainsi que la régularité avec laquelle on va le conduire que l'on en retient une.

Dans tous les cas, chercher sa future voiture occasion par énergie constitue une excellente idée pour trier les nombreuses offres de secondes mains du marché français. Sur Kidioui.fr, nous répertorions uniquement les annonces de professionnels (mandataires, concessionnaires, garagistes) et les possibilités sont d’ores et déjà pléthoriques. En choisissant son véhicule par énergie, on gagne donc un temps précieux car cela réduit d’un grand coup le nombre de modèles compatibles. En détaillant les avantages et les inconvénients de chaque type d’alimentation automobile, cette rubrique vous aiguille dans le bon sens. Elle propose aussi une sélection d’offres compatibles chez des vendeurs de proximité. En outre, vous pouvez directement utiliser la Barre Automobile (moteur de recherche intelligent) située en haut de cette page pour lancer directement une requête avec l'énergie souhaitée.

Quelle voiture essence d’occasion choisir ?

Le sans plomb, carburant fossile historique en France, est probablement le plus répandu sur notre marché. Proposé par la plupart des constructeurs automobiles, il est omniprésent. Si bien qu’il peut rapidement être compliqué de savoir quelle voiture essence occasion choisir. Quasiment tous les modèles sont compatibles et les appellations défilent. Des connus TCe chez Renault et PureTech chez PSA, on passe au TSI et TFSI du groupe Volkswagen à l’EcoBoost de Ford, au T-GDi chez Hyundai ou encore au MultiAir chez Fiat. Pire, il peut même exister plusieurs variantes au sein d’une même marque ! Pas de panique, nous vous aidons dans cette rubrique...

Pourquoi choisir un véhicule essence d’occasion ? Le prix d’achat avantageux. À chevaux et finition comparables, c’est l’énergie moins chère, surtout chez les secondes mains où le choix est vaste. C’est moins vrai à l’usage puisque le super - en version sans plomb 95 (SP95) ou sans plomb 98 (SP98) – possède un niveau de consommation et un tarif à la pompe supérieurs à la moyenne. Néanmoins, si on roule moins de 20 000 kilomètres par an, surtout en milieu urbain, une auto d’occasion essence est généralement plus rentable, d’autant que son coût d’entretien sera modéré. On peut aussi choisir une auto essence d’occasion pour son caractère nerveux et sa capacité à monter dans les tours. Côté inconvénient, c’est du 100% thermique et les émissions de CO2 cotoient le malus écologique. À contrario, on peut accéder à la vignette Crit’Air 1 et donc à la prime de conversion.

Quelle voiture diesel d’occasion choisir ?

Le gazole (ou gasoil) est l’autre choix le plus populaire en France. S’il fait l’objet de restrictions en neuf, il reste très courant en seconde main et beaucoup de Français se demandent quelle voiture diesel occasion choisir. Pour la plupart, ils roulent au moins 20 000 km par an et/ou sur le réseau secondaire (départementale, nationale…). Dans ces conditions, son coût à l’usage est inférieur à l’essence en raison d’un niveau de consommation et d'un prix à la pompe plus bas. De plus, certains apprécient son silence dû au faible régime ainsi que ses capacités de reprises ou de tractage en raison de son grand couple. Il se montre aussi moins émetteur de CO2 pour échapper à l’écotaxe tandis que les derniers modèles - équipés d’un filtre à particules NOx et d’un catalyseur SCR avec AdBlue - réduisent leurs émissions de particules fines.

Et les désavantages ? Un prix de vente supérieur aux autres énergies thermiques, bien qu’amoindri en occasion avec l’effet de la décote. Ajoutons l’entretien plus couteux ainsi que l’impossibilité d’obtenir mieux qu’une pastille Crit’Air 2 ce qui met la prime à la conversion hors jeu. Vous souhaitez choisir une voiture diesel d’occasion ? Le comparateur Kidioui vous sert de traducteur dans le jargon des constructeurs ! Renault Blue dCi, Peugeot BlueHDi, Volkswagen TDI, Ford EcoBlue, Kia CRDi, Fiat Multijet…les appellations sont aussi nombreuses qu'indéchiffrables ! D’autant plus que, comme plusieurs générations de modèles sont mélangées, on lit souvent différents noms de motorisations diesel au sein d'une même enseigne… Bref, un coup de pouce pour choisir une auto diesel d’occasion est préférable.

Quelle voiture électrique d’occasion choisir ?

Tenté par un véhicule plus respectueux de l’environnement ? Vous vous demandez probablement quelle voiture électrique occasion choisir. De plus en plus plébiscités, ces modèles affichent zéro émission de CO2 et ne nécessitent pas la moindre goutte de carburant pour avancer. Également appelés EV ou BEV (Battery Electric Vehicle), ils embarquent des accumulateurs rechargeables sur prise de courant ou borne publique. L’énergie stockée est envoyée à un électromoteur dont la puissance s’exprime en kilowatts (kW) bien qu’un équivalent en chevaux soit souvent fourni. Choisir un véhicule électrique d’occasion c’est donc ne plus consommer de carburant et ne plus polluer l’air en roulant. Les autres atouts sont le silence de fonctionnement et l’obtention des montants maximums du bonus écologique et de la prime conversion. La totalité du couple disponible à tout moment est également appréciée, d'où l'émergence de voitures de sport électriques.

Des exemples de modèles ? Renault ZOE, Peugeot e-208, Dacia Spring, Volkswagen ID.4, BMW i3…nous faisons le point sur la page suivante. Existe-t-il des inconvénients ? Oui, cette énergie a ses limites. D'une part, l’autonomie est deux à trois fois inférieure. Si des progrès ont été réalisées en la matière, 600 km en cycle WLTP est le grand maximum et cela peut retomber à 200 km. D'autre part, les bornes de recharge sont encore peu déployées sur le territoire et cela prend de nombreuses heures sur une prise standard. Enfin, il y a évidemment le problème tarifaire : malgré les aides gouvernementales, choisir une auto électrique d’occasion reste lourd dans un budget.

Voiture d’occasion micro-hybride

Si vous hésitez entre une voiture thermique et électrique, l’hybridation est une solution. Mais il faut d’abord sélectionner son niveau car il en existe trois. Le premier est appelé micro-hybride (« mild hybrid » ou MHEV en anglais). C’est celui où la part de l’électrique est la plus légère et qui a donc le moins d’impact. Cependant, c’est aussi le moins coûteux pour les marques automobiles ainsi qu’à l’achat pour les particuliers. Ce pourquoi il est en pleine expansion ces dernières années. Pour trouver la bonne voiture occasion micro-hybride, mieux vaut s’y connaitre car il n’est pas forcément aisé de la différencier du'une thermique. Par exemple, chez Volkswagen, on parle simplement de eTSI au lieu de TSI…

Concrètement, un véhicule d’occasion micro-hybride ça donne quoi ? À dire vrai, la différence est presque imperceptible une fois installé derrière le volant. Il n’y a pas de mode électrique ou de commandes spécifiques. En outre, les sensations sont identiques à celles d'une voiture essence ou diesel. Ce qui change, c’est la présence d’un alterno-démarreur 48 Volts soutenant le moteur thermique lors des tâches les plus difficiles : démarrage, accélérations, etc. Il ne peut pas agir en tant que moteur indépendant mais réduit l’empreinte carbone à ces moments. L'effet sur le taux CO2 est généralement suffisant pour qu’une auto d’occasion micro-hybride échappe au malus ou entre dans la fourchette de prime à la conversion.

Quelle voiture hybride d’occasion choisir ?

Quand ils s’interrogent sur quelle voiture hybride occasion choisir, beaucoup d’acheteurs pensent en fait au second niveau d’hybridation : l'hybride simple ou « full hybrid » (HEV). Pour cause, c’était le premier et l'unique il y a encore peu de temps. Cette technologie va plus loin que l’hybridation légère puisqu’elle cumule deux vrais moteurs sous le capot : un bloc diesel ou essence classique et un électrobloc alimenté par une batterie. Celle-ci se recharge uniquement en roulant via le principe du freinage régénératif. Les deux moteurs peuvent s’activer conjointement (on a donc une puissance totale combinée) mais aussi en alternance selon les conditions de roulage. Oui, cela signifie qu’on peut rouler en mode zéro émission, mais seulement sur quelques kilomètres et à basse vitesse.

Avant, on pouvait uniquement choisir un véhicule hybride d’occasion chez Toyota. Toute la gamme reposant sur la technologie HSD (Hybrid Synergy Drive) fut pionnière dans le domaine : Prius, Yaris, Auris, C-HR... Désormais, presque tous les constructeurs automobiles ont adopté ce dispositif. Vous connaissez certainement la Renault Clio E-TECH ou le Peugeot 3008 HYBRID. Pour le bien de leur fonctionnement, ces modèles s’équipent généralement d’une boîte de vitesses automatique optimisée, à double embrayage ou à variation continue. Notez que si choisir une auto hybride d’occasion rime souvent avec prime à la conversion (Crit’Air 1), ce n’est plus le cas pour le bonus écologique.

Quelle voiture hybride rechargeable d’occasion choisir ?

L’autonomie d’une hybride simple est insuffisante ? Il existe un troisième niveau d’hybridation : le PHEV ou « plug-in hybrid ». Comme son nom l’indique, cette technologie autorise le rechargement des batteries sur une prise de courant, sans avoir besoin de rouler. Par conséquent, elle est compatible avec des accumulateurs de capacités supérieures et engendre une meilleure autonomie en mode 100% électrique. Comptez en moyenne une cinquantaine de kilomètres durant lesquels le moteur thermique n’est pas utilisé et les émissions de CO2 sont nulles. Aujourd’hui, pour savoir quelle voiture hybride rechargeable occasion choisir, il faut se creuser la tête : le nombre de modèles a explosé, autant sur le segment premium que sur le segment généraliste. Du Renault Captur E-TECH au DS7 Crossback E-TENSE en passant par les Volkswagen Golf GTE, Hyundai Ioniq ou Kia Niro, il y a largement de quoi faire.

Et on comprend pourquoi. Choisir un véhicule hybride rechargeable d’occasion permet, en quelques sortes, d’associer le meilleur des deux mondes : un mode zéro émission pour les centres-villes et les créneaux afin de réduire sa consommation de carburant et son niveau de pollution ; un mode thermique pour les voies rapides et les voyages afin d'être serein dans ses déplacements et zapper la peur de la panne sèche. Faire le choix d’une auto hybride rechargeable d’occasion a toutefois un coût puisque ce sont les modèles hybrides les plus chers. En outre, ils ne sont plus soutenus par le bonus écologique. Toutefois, la pastille Crit’Air 1 pour la prime à la casse est attribuée directement.

Voiture d’occasion GPL

Au moment de choisir une énergie pour sa future seconde main, on pourrait facilement croire que cela résume à trois possibilités :  thermique, électrique ou hybride. Pourtant, il en existe d’autres à l’instar du gaz de pétrole liquéfié. Plus de la moitié de sa composition (60%) est issue du gaz naturel, ce qui lui permet d’afficher des émissions de CO2 en baisse et de ne pas émettre de particule. Des bienfaits valant à une voiture occasion GPL (ou LPG) l’accès direct au niveau Crit’Air 1 et des réductions sur la carte grise dans certaines régions de France. Mais sa qualité numéro 1, c’est probablement son prix : celui qu’on appelle GPL carburant coûte moins d’un euro au litre. Il est ainsi deux fois moins cher que le reste. Même si on le consomme un peu plus vite (de l’ordre de 20%), il demeure très avantageux pour le porte-monnaie.

C’est d’autant plus vrai qu’un véhicule d’occasion GPL ne se paie pas plus cher, en plus de rester compatible avec le super. Et oui, tous les modèles sont à bicarburation, c'est-à-dire qu'ils possèdent deux réservoirs : l’un compatible avec le GPL-c, l’autre avec le SP 95 ou SP 98. Il est ainsi possible de parcourir plus de 1 000 kms en faisant le plein des deux à la fois. La bascule se fait automatiquement ou à la demande, via la pression d’un bouton sur le tableau de bord. C’est bon à savoir surtout lorsqu’on sait que les stations-services proposant du GPL ne sont pas nombreuses en Hexagone. Une rareté que l’on retrouve également dans l'offre : les annonces d’autos d’occasion GPL sont rares. Malgré tout, des Renault Clio & Captur TCe GPL ou encore des Dacia Duster & Jogger ECO-G peuvent être dénichés.

Voiture d’occasion bioéthanol

Si vous recherchez une seconde main moins polluante et moins chère, vous avez certainement entendu parler d’un carburant d’origine végétale : le bioéthanol. Développé à partir de plantes ou de céréales, on le mélange à l’essence pour créer un biocarburant plus respectueux de l’environnement. C’est déjà le cas dans le SP95-E10 où il représente 10% du mélange... Mais lorsqu’on parle d’une voiture occasion bioéthanol, on fait généralement référence au mélange à 85% : le fameux E85. Comme pour le GPL, le tarif à la pompe de ce biofuel est largement inférieur, de l’ordre d’un euro le litre, ce qui le rend attractif au moment de faire le plein. De plus, la plupart des modèles peuvent être convertis en passant par l’installation d’un kit E85.

Un véhicule occasion bioéthanol compatible d'origine est plus rare mais existe. On parle d'un modèle « Flex fuel » car son réservoir peut recevoir toute concentration d’éthanol : du SP-E5 ou SP-E10 comme de l'E85. Cela permet de compenser la rareté de ce dernier dans les stations à essence. La marque américaine Ford a par exemple commercialisé une gamme « Flexifuel » déclinée sur la citadine Fiesta et les SUV Puma et Kuga. Ajoutons qu’une auto occasion bioéthanol E85 voit son taux de CO2 réduit de 40% dans le calcul d’un éventuel malus écologique ou d’une potentielle prime de conversion. De plus, le certificat d’immatriculation devient gratuit dans certains départements.

Voiture d’occasion hydrogène

Le dernier choix possible en matière de seconde main écologique, c’est l’hydrogène. Également appelés FCV (Fuel Cell Vehicle) ou FCEV (Fuel Cell Electric Vehicle), les modèles utilisant cette énergie abritent un moteur électrique. Cependant, il n’est pas alimenté par des batteries rechargeables mais une pile à combustible, mélangeant de l’hydrogène à de l’oxygène. On ne fait donc pas le plein d’une voiture occasion hydrogène avec un câble mais avec une pompe, en quelques minutes seulement comme pour du carburant. De plus, l’autonomie va jusqu’à 1000 km car elle est seulement limitée par la taille du réservoir de gaz. En sortie du pot d’échappement, de la vapeur d’eau et aucun gramme de CO2.

Alléchante sur le papier, l’auto d’occasion hydrogène se complique dans la pratique. Tout d’abord, elle nécessite une installation complexe, notamment en matière de sécurité. Cela signifie qu'une conversion est impossible et qu’il faut opter pour un modèle prévu à cet effet. Malheureusement, ils sont encore peu nombreux sur le marché mondial, comme européen ou français. Pour les particuliers, citons seulement les Toyota Mirai et Hyundai Nexo (ex ix35 FCEV). Pour les professionnels, certains constructeurs déclinent leurs utilitaires électriques : Renault Kangoo ZE Hydrogen, Citroën ë-Jumpy Hydrogen, etc. Autres points de blocage sur les véhicules d'occasion hydrogène : les pompes H2 encore peu déployées sur le territoire français et le coût pour l’instant élevé, à l’usage comme à l’achat.

Sur le sujet de la recherche voiture occasion par type :

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