Quelle seconde main micro-hybride ?
Si, dans votre recherche, vous êtes amené à classer les voitures d’occasion par énergie, vous avez probablement déjà entendu parler d’hybridation. Cette technologie qui consiste à associer deux énergies sous un même capot. Il s’agit d’un moteur thermique et d’un moteur électrique. La puissance de ce dernier, ainsi que la capacité de ses batteries, varient selon le niveau d’hybridation. Le premier est appelé micro-hybridation ou MHEV pour mild-hybrid electric vehicle. À l’instar d’une hybride simple (niveau 2) ou rechargeable (niveau 3), une voiture d’occasion micro-hybride se montre plus sobre qu’une essence ou diesel standard : à nombre de chevaux équivalent, sa consommation de carburant et son taux de CO2 sont inférieurs. Intéressante d’un point de vue environnemental, celle qu’on appelle aussi hybridation légère ou douce se développe rapidement sur le marché neuf et remplace donc petit à petit toutes les versions thermiques en seconde main.
En revanche, il est parfois difficile de reconnaitre les voitures d’occasion micro-hybrides. Pourquoi ? Parce que les constructeurs ne les distinguent pas systématiquement des versions diesel ou essence. Certains ajoutent simplement mhev, mild hybrid ou m hybrid dans le nom du moteur. C’est le cas sur le Renault Austral ou le Ford Puma par exemple. Néanmoins, plusieurs marques attribuent un nom spécifique facilement identifiable. Au sein du groupe Volkswagen, le bloc essence micro-hybride est baptisé eTSI et le bloc diesel micro-hybride TDIe. Il y a aussi BSG et eTorque dans la famille Fiat ou encore SHVS chez Suzuki. Sur le comparateur Kidioui, nous vous facilitons la vie : tapez le nom de ces motorisations ou bien simplement « micro-hybride » dans la barre de recherche pour voir les offres compatibles. Afin d’assurer la fiabilité des véhicules et sécuriser l’ensemble de la procédure d’achat, ces annonces viennent strictement de vendeurs professionnels, concessionnaires, mandataires et garagistes partout en France.
Le MHEV en quelques mots
D’un point de vue extérieur, un véhicule d’occasion micro-hybride ne présente aucune différence. D’un point de vue mécanique, il embarque un élément supplémentaire : le petit bloc électrique 48 Volts appelé alterno-démarreur. Sa batterie Lithium-Ion de faible capacité se recharge grâce à l’énergie cinétique produite lors des freinages ou des décélérations et se décharge en assistant le moteur thermique lors des démarrages ou des accélérations. Moins sollicité, celui-ci réduit donc son appétit en carburant (10% à 20% en moyenne) et peut émettre jusqu’à 20 g/km en moins. En de nombreux points, le système hybride léger est un Stop&Start amélioré et amplifié.
Le pour et le contre
Vous l’aurez compris, les économies de carburant et la réduction des émissions sont le principal avantage d’une auto d’occasion micro-hybride. Le moteur 48V fournit également une puissance supplémentaire et un couple boosté lors qu’on appuie la pédale d’accélérateur. Enfin, comme c’est un système léger, la différence de prix d’achat avec l’essence et le diesel est quasiment inexistante. On peut même économiser sur la carte grise avec une exonération dans certaines régions de France. Et les défauts ? Impossible de rouler en mode tout électrique : le petit bloc ne peut se substituer au moteur principal. En outre, il n’y a aucun bonus écologique ou prime à la casse maximisée : au mieux, c’est Crit’Air 1 en essence et Crit’Air 2 en diesel.
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