Opel GT

Créée il y a plus de 40 ans, la gamme GT d’Opel a connu différentes facettes. L’Opel GT n’a du coup quasiment plus aucun lien avec son ancêtre le Speedster hormis son appellation de cabriolet. Les origines ne sont en effet plus du tout les mêmes, puisque cette version reprend presque intégralement les lignes américaines de deux concurrentes Pontiac et Saturn. Quoiqu’il en soit, l’envoutement est réussi et on tombe directement sous le charme.

Heureusement qu’il a une bouille irrésistible à tout égard car, cabriolet à deux places et pas une de plus, le GT n’est absolument pas un maître dans l’art de l’habitabilité et du confort. La position de conduite assez basse et les boutons mal placés y sont pour quelques choses. Les matériaux ne sont de plus pas toujours de très bonne qualité. Ne comptez pas non plus embarquer avec vous quelques bagages, le coffre étant très limité avec capote rabattue et quasi inexistant une fois la GT décapotée. Le moyen pour passer entre ces deux modes d’ailleurs est entièrement manuel et un peu fastidieux. Le seul rangement qu’il vous est offert se trouve entre les deux sièges et n’offre qu’une faible capacité.

Le comportement routier de la GT permet d’oublier un peu les déboires à bord avec une réactivité et une stabilité satisfaisante. Les performances sont d’ailleurs elles-mêmes très bonnes avec une accélération du 0 à 100 km/h en moins de 6 secondes et une vitesse maximum de presque 230 km/h. Un véritable petit bolide qui pour autant met plus en avant une certaine polyvalence en se montrant un peu moins sportif que les références du genre, et cela notamment du fait de son « petit » moteur 4 cylindres efficace mais parfois à la peine. Toutefois, le principal y est et on prend du plaisir à conduire l’Opel GT.

Même si se placer au volant de la GT laisse rêveur, la sécurité n’a pourtant pas été négligé à bord, avec airbags, systèmes d’aide au freinage et l’ESP, désactivable en deux niveaux, qui veille à chaque perte de stabilité du véhicule.

Enfin, côté consommation, ce n’est pas vraiment l’argument de vente dans cette gamme, et la GT se montre donc assez gourmande. L’émission de CO2, astronomique, suit cette même logique.