Mazda lance son premier SUV compact

Si l’on vous parle de Mazda, c’est probablement le roadster emblématique MX-5 qui vous viendra à l’esprit. Toutefois, ce constructeur automobile japonais, plutôt discret, s’est récemment lancé dans les SUV. Il y a eu d’abord le CX7, et maintenant c’est au tour du CX-5. Son objectif ? Déclencher les coups de cœurs en mandataire mazda. En est-t-il capable ?

Contrairement à son grand frère, le Mazda CX-5 appartient à la gamme des « SUV compacts », ceux qui circulent aisément en ville, tel un Volkswagen Tiguan ou un Ford Kuga. En revanche, il est légèrement plus long (4,55 m). Loin d’être un défaut, cela convaincra doublement les familles nombreuses en visite chez les mandataires : le confort aux places arrière est remarquable et le volume de chargement reste conséquent (503 litres).

Côté design, il inaugure KODO, la nouvelle ligne esthétique de Mazda. Cela se traduit par des tracés sympathiques sur la carrosserie, une large calandre avant et, d’une manière générale, un look plus dynamique. À l’intérieur, c’est une impression « premium » qui saute aux yeux, avec de nombreux boutons et des matériaux nobles.

Le Mazda CX-5 a également fait de la modularité une de ses priorités. Ainsi, on y déniche de nombreux petits rangements et même un bouton pour rabattre la banquette. Qui dit modèle inédit, dit également moteurs inédits. Le SUV embarque deux nouveaux blocs : en essence, le 2,0i de 165 chevaux, et en diesel, le 2.2 de 150 ou 175 chevaux. En 2 ou 4 roues motrices, c’est une réussite. Ils offrent un beau dynamisme au CX-5, un confort de conduite optimal et consomment assez peu.

Disponible sous 4 finitions (Harmonie, Élégance, Dynamique et Sélection), le Mazda CX-5 grimpe très rapidement vers des équipements haut de gamme. Cela se ressent d’ailleurs dans les tarifs, qui démarrent à 25 000 € et plafonnent à 37 000 €. Toutefois, la note ne paraît pas si salée si on la compare à la concurrence, dotée de motorisations plus anciennes.