Quelle nouvelle voiture micro-hybride ?
Lorsqu’on distingue les autos neuves par énergie, on peut avoir affaire à ce qu’on appelle une hybridation légère ou douce, traduit de l’anglais « mild hybrid ». Elle correspond au premier niveau d’hybridation pour une automobile, sur trois au total. Le principe est identique à celui des deux autres niveaux : un moteur électrique est ajouté sous le capot pour travailler en complément du moteur thermique, essence ou diesel. Cependant, il l’apparente davantage à un générateur car il dispose d’une puissance modeste (12 à 48 volts), d’une petite batterie et n’est, par conséquent, pas interchangeable avec l’autre moteur. Autrement dit, il ne permet pas de rouler en mode tout électrique, même sur une courte distance.
On est alors en droit de questionner l’intérêt d’une voiture neuve micro-hybride. En réalité, c’est très simple : son bloc électrique agit comme un alterno-démarreur et fonctionne en soutien du moteur principal. Il fournit une poussée supplémentaire lors des démarrages et des accélérations, puis se recharge automatiquement lors des freinages et des décélérations, sans avoir besoin d’être branché. C’est un Stop&Start optimisé qui fournit aussi une assistance électrique lors des reprises. Il en découle son principal avantage : réduire la consommation et les émissions de CO2 lors des phases où le moteur thermique est sollicité de manière exigeante. Le bilan carbone global d’un véhicule neuf micro-hybride est alors meilleur que celui d’un véhicule neuf classique.
La bonne nouvelle, c’est que cette amélioration en matière d’efficience ne vient pas avec un surcoût particulier. En effet, chez la plupart des constructeurs français et des constructeurs étrangers, les motorisations micro-hybrides viennent remplacer les blocs sans plomb ou gazole de même puissance pour un prix de vente identique ou comparable. De ce fait, acheter une auto neuve micro-hybride ne revient pas spécialement plus cher, alors qu’on ne peut pas en dire autant si on opte pour une nouvelle voiture hybride voire hybride rechargeable. Revers de la médaille : les voitures neuves micro-hybrides ne sont pas éligibles au bonus écologique. Toutefois, si essence, elles permettent d’atteindre plus facilement le taux de CO2 nécessaire pour recevoir la prime à la conversion.
Quel modèle chez quelle marque ?
Dernièrement, les marques automobiles ont tendance à troquer tous leurs moteurs « traditionnels » par des moteurs microhybrides. Peu encombrants et à peine plus lourds, ils sont plus respectueux de l’environnement sans grande mise en place nécessaire. La méthode de la micro-hybridation permet donc, à moindre coût, de se rapprocher des objectifs de CO2 fixés par les instances européennes. Actuellement il existe ainsi un très large choix si on souhaite acheter une voiture micro-hybride neuve et elles pourraient très rapidement devenir la norme.
Comment les reconnaitre ? La plupart du temps, elles portent la mention « Hybrid » ou « MHEV » dans leur version. Lorsque ce n’est pas le cas, les véhicules neufs micro-hybrides peuvent alors porter un nom particulier, utilisé par la marque afin de personnaliser sa technologie. Citons par exemple l’eTSI et le TDIe du groupe Volkswagen ou encore le SHVS de Suzuki.