Quelle nouvelle voiture avec boîte robotisée ?
Sur le marché automobile actuel, une voiture neuve automatique peut reposer sur plusieurs types de technologies. L’une d’entre elles est la BVR. Elle associe une boîte de vitesses mécanique simple embrayage à un programme électronique adaptatif qui passe les vitesses en totale autonomie. Selon la vitesse du véhicule et son régime moteur (les tours par minute), il calcule le rapport optimal, actionne l’embrayage et envoie le message à des servomoteurs hydrauliques ou électriques. C’est donc un véritable robot et c’est ce qui donne son nom à ce type de transmission. On la trouve régulièrement associé à la boîte de vitesses manuelle pilotée, dite BMP, mais il s’agit en réalité d’une variante développée par PSA.
Toutes les marques automobiles s’en donnent d’ailleurs à cœur joie, ce qui ne facilite pas la compréhension des fiches techniques par les automobilistes. Les exemples les plus récents et les plus populaires étant la Dacia Sandero Easy-R et la Fiat 500 Dualogic. Si vous souhaitez acheter ce genre de voiture neuve robotisée, vous pouvez retrouver toutes les offres correspondantes sur le comparateur Kidioui, avec des niveaux de remise jusqu’à -44 %. En occasion, vous verrez également les boîtes Quickshift chez Renault, ETG chez Peugeot, Sensodrive chez Citroën, ASG chez Volkswagen, Durashift chez Ford, etc.
Notez que si vous trouvez un chiffre derrière le sigle, celui-ci indique tout simplement le nombre de rapports que compte la transmission. Par exemple, une BMP6 comporte 6 vitesses. Pourquoi afficher le nombre de rapports sur une boîte automatique ? Parce que la robotisée est en réalité hybride : elle dispose d’un mode séquentiel (aussi appelé semi-automatique) sur lequel le conducteur change lui-même les rapports. On peut donc envisager de conduire en manuel, c’est-à-dire choisir lorsqu’on souhaite monter ou rétrograder en rapports. La méthode varie selon les autos mais cela prend généralement la forme de petites impulsions à émettre sur le levier de vitesses lorsqu’il se situe dans la position D (Drive). Il n’y a aucun chiffre sur le pommeau mais un symbole +/-. La transmission peut aussi être déportée dans les commodos, avec deux palettes situées derrière volant. Facilement accessibles sans lâcher celui-ci des mains, elles permettent de passer les rapports plus rapidement, ce qui peut s’avérer utile sur les voitures sportives...
Polyvalence et faible surcoût
Ainsi, un véhicule neuf robotisé a l’avantage de se montrer polyvalent. On peut l’utiliser en mode automatique pour ne pas avoir à se préoccuper des vitesses, tout comme activer le mode séquentiel afin de pratiquer une conduite sur mesure, parfois volontairement en sous-régime ou en surrégime. Dans tous les cas, il n’y a pas besoin de faire un choix définitif et on peut librement passer de l’un à l’autre.
Et parfois, c’est le lieu de circulation qui dicte le choix. En effet, le mode automatique se montrera particulièrement agréable en milieu urbain, aux feux rouges comme dans les bouchons, afin de s’épargner les nombreux changements de vitesses. À l’inverse, le mode semi-automatique sera plus appréciable sur les routes de montagne ou pour dépasser, lorsque le rapport optimal n’est pas toujours le plus « pertinent ».
Ajoutons que le surcoût engendré par une auto neuve robotisée est plutôt faible : comptez 1 000 euros en moyenne par rapport au même modèle en boîte manuelle. Son principal défaut est son inconfort lié à la relative lenteur entre les passages de vitesses et certains à-coups engendrés. Un élément principalement corrigé par sa version plus premium, mais aussi plus onéreuse : la boîte de vitesses à double embrayage.
En savoir plus à propos des boîtes de vitesses automatiques :
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