Acquérir un véhicule d’occasion de A à Z
Ça y est. Vous avez fait le choix de la seconde main, effectué une recherche et trouvé un modèle adapté à vos besoins. Désormais, c’est le moment de passer par la case achat. Un moment que certains redoutent car il faut faire attention et ne pas brûler les étapes. Pour les voitures d’occasion, le processus et les acteurs sont sensiblement les mêmes qu’en neuf. Il faut trouver un vendeur digne de confiance, qui propose les services souhaités pendant et après la vente. Ensuite, il y a toutes les démarches obligatoires, allant du paiement aux formalités administratives. Pour les acheteurs qui habitent hors de France, c’est également là qu’on aborde le sujet de l’export. Enfin, on peut aussi scruter les méthodes permettant d’acheter son véhicule d’occasion moins cher.
Autrement dit, un achat voiture occasion comporte beaucoup d’éléments à superviser en même temps. Pourtant, c’est souvent là que notre attention faiblit car on est soulagé d’avoir trouvé son futur véhicule. On peut aussi avoir tendance à se focaliser sur la somme à payer car elle représente une dépense importante dans un budget. Cependant, on risque alors d’oublier ou de passer très rapidement sur certains points qui demandent malgré tout une grande vigilance. Afin de vous donner un coup de pouce et de rendre le processus plus rassurant, nous récapitulons tout ce qu’il a savoir dans les rubriques ci-dessous. Installez-vous confortablement, on passe en revue l’avant, le pendant et l’après achat voiture d’occasion !
Vendeur de voiture d’occasion professionnel
Pour être bien encadré, acheter de manière sécurisée et s’assurer un maximum de fiabilité, il faut solliciter un vendeur voiture occasion professionnel. Aujourd’hui, il a une multitude de formes car l’occasion chez les pros est fortement plébiscitée par les Français. Cela va du traditionnel concessionnaire, généralement de taille modeste, au grand distributeur régional et national, avec un parc automobile bien développé. Mais c’est sans compter sur les nombreux mandataires multimarques et garages indépendants qui exercent un peu partout sur le territoire. Ils sont eux aussi parfaitement capables de proposer de secondes mains de qualité. Chez tous ces acteurs du marché de l’occasion, la procédure de lancement est la même : devis puis bon de commande.
L’autre aspect avantageux d’un vendeur véhicule occasion professionnel, ce sont ses services. Contrairement à un particulier, il distille des prestations annexes à la carte, comme la reprise de l’ancien véhicule au moment de l’achat, la livraison à domicile ou en point retrait, l’entretien et les réparations après-vente, la garantie commerciale et l’extension de garantie, etc. La grande tendance du moment, c’est d’ailleurs la voiture d’occasion reconditionnée. Uniquement trouvable chez un vendeur professionnel, c’est une première ou une seconde main entièrement passée au crible dans une usine de reconditionnement prévue à cet effet. Contrôle, révision, peinture, changement de pièces si nécessaire, nettoyage, elle est pratiquement remise à neuf en atelier par des mécaniciens expérimentés. D’où son grand succès auprès des acheteurs.
Voiture d’occasion moins chère
Vous voulez acheter un véhicule d’occasion chez un professionnel, mais votre budget auto est limité ? Il existe des outils, astuces et bonnes pratiques permettant de réduire le montant final sur la facture. À commencer par le comparateur en ligne et son moteur de recherche, qui donne accès aux meilleurs prix en quelques clics. Il est fortement recommandé pour payer sa voiture occasion moins chère. Choisir le bon moment pour acheter est également primordial. Il y a la période du déstockage de fin d’année par exemple. La méthode de l’importation auto depuis un autre pays de l’Union Européenne est aussi très efficace pour trouver un véhicule d’occasion moins cher.
Dans les deux cas, il faut plutôt s’adresser aux mandataires et non aux concessionnaires du réseau. En effet, par leur indépendance et leur gestion individuelle des coûts, ils ont tendance à proposer les prix de vente les plus attractifs. Enfin, les aides de l’État sont susceptibles de diminuer la dépense. Elles sont principalement au nombre de deux : la prime à la conversion (anciennement prime à la casse) oscillant entre 1500€ et 5000€ selon la motorisation du nouveau véhicule acheté et le bonus écologique de 1000 euros pour une voiture électrique d’occasion. De plus, au sein de certaines collectivités territoriales, ces aides sont majorées.
Démarches d’un achat voiture occasion
À l’instar du neuf, les démarches achat voiture occasion sont nombreuses et, pour la plupart, obligatoires. Il est donc important de bien les récapituler avant de passer à l’acte. La première, c’est bien-sûr le règlement du prix d’achat. Parfois précédée d’un acompte, cette étape ne se résume pas nécessairement à un paiement comptant par virement ou par chèque de banque. En effet, même pour des offres auto d’occasion, on peut avoir accès à des solutions de financement variées telles que le crédit à mensualité, la location avec option d’achat (LOA) ou la location longue durée (LLD).
Après s’être acquitté de la facture, il y a les formalités administratives servant à se mettre en règle avec les lois françaises et le code de la route. C’est là que la marche à suivre s’éloigne d’un achat automobile en neuf car les procédures pour l’obtention de la carte grise ou la pose des plaques d’immatriculation ne sont pas identiques. Enfin, il faut demander une assurance auto, payer un éventuel malus écologique et commander une vignette Crit’Air si on réside dans certaines villes de France. Dans cette rubrique, faites le point sur toutes ces démarches d’achat véhicule d’occasion !
Export d’une voiture d’occasion
Pour finir, abordons le cas particulier d’un export voiture occasion : pour quelqu’un qui achète sa seconde main sur le marché français mais prévoit de l’utiliser sur un autre territoire, comme son pays d’origine, il s’agit d’un achat hors taxes. On ne s’acquitte pas de la TVA française mais de celle du pays de destination, dans lequel sera immatriculé définitivement le véhicule. Cette notion est importante car il doit aussi être immatriculé provisoirement, en Hexagone, le temps du transit. On parle alors d’un certificat d’immatriculation provisoire et de plaques CPI WW.
Déclaration d’exportation, frais de douane, quitus fiscal… toutes ces démarches administratives propres à ce type d’acquisition sont généralement prises en charge par la concession ou le mandataire importateur. Néanmoins, en avoir connaissance est essentiel lorsqu’on veut s’assurer qu’elles soient bien toutes réalisées en bonne et due forme. Vers quel pays peut-on réaliser un export véhicule occasion ? Cela varie en fonction du professionnel. Généralement, depuis la France, ce sont les DOM-TOM, les pays voisins européens et ceux du Maghreb qui sont ciblés.