Pour la deuxième fois consécutive, le Renault Scénic de troisième génération passe par la case restylage. On se situe donc sur la phase 3 de cette mouture sortie en 2009. Tout comme on a pu le voir sur la Mégane, ces liftings à répétition permettent de maintenir le véhicule à un bon niveau par rapport à la concurrence. Elle est ici représentée principalement par le Citroën C4 Picasso et le Peugeot 3008.
Ce troisième restylage donne l'occasion au Scénic d'adopter le nouveau visage de la marque - un grand losange encadré par deux bandes chromées sur un fond noir laqué - inauguré sur la Clio. L'intérieur des feux arrière a également été modifié (partie blanche désormais positionnée à la verticale). Avec tous ces petits changements, le monospace au losange n'est pas trop marqué par le passage du temps. C'est un peu moins vrai dans l'habitacle où la planche de bord n'est ni très fun, ni très moderne. Tout est regroupé au centre sur plusieurs étages, même l'instrumentation ainsi que l'écran multimédia. Du coup, ce dernier est loin et pas assez mis en avant. L'ensemble reste ergonomique et repose de plus sur des matériaux et assemblages de qualité, mais on voit que la conception n'est pas d'hier.
Le domaine dans lequel l'ancienneté a peu d'importance, c'est la modularité. Et le Renault Scénic demeure excellent en la matière. Fixé à cinq places en version standard (voir Grand Scénic pour passer à sept), il contient trois sièges arrière indépendants pouvant coulisser afin d'augmenter l'espace aux jambes ou le volume de coffre. Ce dernier atteint les 470 litres en configuration standard et offre la possibilité de passer à 1 870 litres si l'on retire ces même sièges. Ils sont un peu lourds à manipuler mais libèrent beaucoup d'espace de chargement une fois ôtés. Enfin, de nombreux rangements pratiques répondent à l'appel, par exemple sous les sièges ou dans le plancher.
Proposant deux possibilités en essence (TCe 115 & 130 chevaux) pour les intéressés, le Scénic se concentre surtout sur une large offre diesel dès que l'on aborde la question de la motorisation. Quatre blocs dCi existent au catalogue : ils démarrent à 95 chevaux et plafonnent à 150 chevaux en boîte automatique. La plupart du temps, on a accès à une version « Energy » équipée d'un Stop & Start et de la récupération d'énergie au freinage. Si la version de 110 chevaux est impressionnante de sobriété (4,1 litres au 100 en cycle combiné, 105 g/km de CO2) et pourra convenir la plupart du temps, les familles nombreuses chargées à bloc pourront privilégier la version de 130 chevaux (114 g/km), un peu plus volontaire.
Pour ce qui est du comportement routier, le Renault Scénic a d'excellents restes. La partie mécanique n'a pas changé mais elle offre toujours l'un des meilleurs compromis entre confort et agilité du segment. Sachant que le véhicule est également sécurisant et silencieux à l'usage, il n'y a rien à redire dans ce domaine.
On en est à la troisième phase d'une génération lancée en 2009 et le Scénic tient toujours la route ! Certes, il n'a pas le design ni les équipements de ses rivaux plus modernes mais sa modularité et son agrément de conduite maintiennent son statut de référence de la catégorie.
En ce qui concerne la finition, le Renault Scénic est proposé sous 4 gammes : Life, Limited, Zen et Bose.
Rappelons enfin que le Renault Scénic est disponible sous 6 motorisations différentes.
2 blocs essence :
- 1,2l TCe 115 chevaux
- 1,2l TCe 130 chevaux
4 blocs diesel :
- dCi 95 chevaux (avec Stop & Start)
- dCi 110 chevaux (avec ou sans Stop & Start, boîte manuelle ou à double embrayage)
- dCi 130 chevaux (avec Stop & Start)
- dCi 150 chevaux (boîte de vitesses automatique)
L'avis Scénic des internautes