Ford Ranger

Si le marché du pick-up n'est pas excessivement développé sur le vieux contient, il contient toutefois de grosses pointures comme le Ford Ranger. En lice depuis 1998, ce cousin européen de l'indéboulonnable F-150 a inauguré sa troisième génération en 2012. Son activité principale ? Faire de l'ombre à la concurrence, principalement représentée par l'allemand Volkswagen Amarok et le japonais Nissan Navara.

Pour se faire, il impose tout d'abord un style bien à l'américaine. Tout en muscle, le Ranger surpasse ses rivaux en termes de longueur (5,36 mètres), de largeur (1,85 mètre) et de hauteur (1,81 mètre). Sa grosse calandre ainsi que son imposant bouclier contribuent à ce physique d'athlète. Bref, à l'image de l'inscription en gros caractères sur la ridelle arrière, ce pick-up inspire la solidité. On saura également lui trouver une certaine élégance grâce à ses coloris laqués et ses sections en aluminium.

Suivant l'usage, le Ford Ranger offre plusieurs configurations de cabine. Deux versions pour les professionnels, Simple Cab (deux places) et Super Cab (quatre places). Et une version pour les particuliers, Double Cab (cinq places). Dans chaque cas, l'habitabilité est bonne grâce à un empattement conséquent. De plus, le pick-up américain mêle qualité de présentation (matériaux agréables, équipements modernes) avec gros volume de chargement : on pourra placer dans sa benne jusqu'à 1,82 m3 de marchandises (1,45 m3 en configuration cinq places) avec une charge utile d'environ 1 300 kilos.

Si le Ranger profite d'un habitacle aussi soigné que celui d'une berline, il en a aussi le confort sur route. Bien amorti et tenant convenablement la route, il bénéficie même d'un niveau d'insonorisation étonnant pour un véhicule utilitaire. Associé à une armada d'équipements de sécurité (ESP, aides à la montée et à la descente, antiretournement, antipatinage...) et de quatre roues motrices, le pick-up sera également efficace en conditions extrêmes, c'est-à-dire en tractant une charge lourde ou sur des routes difficiles (revêtement et inclinaison).

Du côté de la puissance, le Ford Ranger se décline sur trois niveaux de diesel TDCi : 125, 150 (quatre cylindres) et 200 chevaux (cinq cylindres). Notez que les deux derniers proposent également une transmission automatique. Tous ces blocs apportent un couple important et nécessaire à bas régime (de 330 à 470 Nm) et animeront avec plus ou moins d'énergie ce mastodonte de 2 tonnes. Le bilan carbone sera classique pour la catégorie avec des niveaux de consommation évoluant autour de 10 litres au 100 km et de lourdes émissions de CO2, débutant à 199 g/km et plafonnant à 265 g/km.

Le Ranger n'est pas prêt de mettre fin à sa conquête européenne. Plus beau, plus confortable et encore plus logeable que dans le passé, il va essouffler la concurrence encore plus vite. En tant que professionnel ou particulier, si vous recherchez un efficace pick-up à l'américaine, c'est le modèle qu'il faut.