BMW Série 4 Cabriolet

Après avoir lancée en 2013 sa nouvelle famille « Série 4 » basée sur un coupé, le constructeur allemand a commercialisé l'année suivante la Série 4 Cabriolet. Dotée d'une allure plus sportive que la Série 3 Cabriolet qu'elle remplace, elle est également plus longue (4,64 mètres) et plus large (1,83 mètres) que cette dernière. Bref, elle a passé quelques temps dans la salle de musculation et cela se voit !

Par rapport à une Série 4 Coupé classique, cette version est capable d'enlever le haut. Le processus prend une vingtaine de secondes, le temps de replier le toit en trois parties et de le ranger dans le coffre. Si tout est automatique et fonctionne à merveille, ce pavillon rigide n'a pas l'allure d'une capote en toile et il ne peut en plus s'occulter que jusqu'à une vitesse de 18 km/h, ce qui est peu.

Mais la BMW Série 4 Cabriolet a de nombreux atouts ailleurs, comme au niveau du design où on ne peut qu'être séduit par ses lignes chics et athlétiques ainsi que par la qualité de son intérieur. Planche de bord ergonomique, matériaux de qualité, assemblages proches de la perfection... Il n'y a strictement rien à redire dans ce domaine. Les équipements sont également modernes (caméra 360 degrés, affichage tête haute...) et nombreux. Le traditionnel chauffe-nuque est de la partie, tout comme les fonctions chauffantes des sièges et du volant. Autrement dit, on restera au chaud même en roulant les cheveux au vent !

À l'arrière de la Série 4 Cabriolet, l'espace disponible pour les passagers est plutôt correct, d'autant qu'on accède sans se contorsionner à la banquette. La donne sera différente avec toit ouvert ou fermé : peu de coffre (220 litres) mais de l'espace à la tête dans le premier cas; beaucoup de coffre (370 litres) mais une garde au toit limitée dans le second cas, qui pourra légèrement handicaper les passagers de grande taille.

Sept blocs animent la BMW Série 4 Cabriolet : trois motorisations essence de 184 à 306 chevaux et quatre motorisations diesel de 184 à 313 chevaux. Ce sont tout simplement les mêmes moteurs que la version coupé. Ils suffisent à rendre le cabriolet allemand dynamique sur route, bien qu'axé sur le confort et la sécurité plutôt que sur la sportivité. La version six cylindres 435i est particulièrement appréciable avec un 0 à 100 km/h effectué en seulement 5,6 secondes et une vitesse maximale autolimitée électroniquement de 250 km/h. De plus, avec le toit ouvert, on peut profiter de ses rugissements. Toit fermé, plus aucun bruit tant l'insonorisation est performante.

Ce moteur donne néanmoins un appétit plutôt conséquent à la Série 4 Cabriolet et surtout souffre d'un important malus écologique (176-180 g/km en boîte automatique à huit rapports) sur le territoire français. Les versions diesel se montreront plus économiques avec une consommation moyenne variant de 4,8 à 5,9 litres au 100 km et des émissions de CO2 comprises entre 127 et 155 g/km.

Plus musclée et plus moderne que sa devancière, la BMW Série 4 Cabriolet accompagnera idéalement les voyages en bord de mer à haute de vitesse. Ce n'est pas toutefois pas une sportive.